Texte par: Olivier Dénommée

Un « mauvais coup » de son frère qui a dégénéré a inspiré l’histoire de Ils étaient deux à Éric Chassé. La quatrième de couverture y mentionne que deux ados y ont préparé un coup qui a tragiquement tourné.

« Alors que le «petit feu symbolique» qu’ils avaient planifié se transforme en un brasier se propageant à une vitesse fulgurante, les deux voyous s’affolent. L’un se sauve, l’autre demeure interdit, figé devant l’horreur. » Un seul des jeunes sera puni pour ce geste, purgeant 10 ans en prison.

L’écriture du roman situé à Sorel-Tracy a été plus « spontanée » de la part d’Éric Chassé. « Il y avait une part d’improvisation. À 30 pages de la fin, je ne connaissais toujours pas la fin moi-même », reconnaît l’auteur que certains comparent à Patrick Senécal au niveau du rythme. Les lecteurs à partir de 13 ans pourront s’intéresser à Ils étaient deux.

Il précise que son style est un peu particulier, contenant de l’intrigue sans tomber dans le roman policier. « J’essaie d’écrire des histoires plausibles qui pourraient arriver à monsieur et madame Tout-le-monde », assure l’auteur.

Un rituel

Depuis quelques années, M. Chassé « écrit constamment », consacrant sa journée du vendredi à l’écriture de sa prochaine histoire. « Je suis en écriture d’un nouveau roman, j’en suis environ à la moitié de l’histoire », confirme-t-il au bout du fil. Il espère terminer l’écriture de cet autre thriller situé à Saint-Bruno-de-Montarville quelque part au printemps et a déjà deux autres idées de romans en tête.

Ce second roman d’Éric Chassé est en vente partout depuis quelques semaines et une réédition en petit format de La mort en vedette est sortie au printemps.