20 novembre 2018 - 01:01
Inspiration
Par: Louise Grégoire-Racicot

Forte d'une expérience de plus de 40 ans dans les médias, dont 37 au journal Les 2 Rives, Louise Grégoire-Racicot écrit une chronique hebdomadaire à propos de sujets régionaux.

Dominic Champagne, Sylvain Caron et Yanick Lévesque sont des Sorelois qui nourrissent la fierté régionale!

Ils ont grandi et fait leurs classes à Sorel. Puis au travail, ils se sont illustrés, chacun à leur façon, par la qualité de leurs prestations, alimentés par la passion de ce qu’ils font. Ils n’ont cessé de gravir les échelons de l’excellence, chacun à leur façon.

Metteur en scène émérite et créatif, Dominic Champagne a notamment marqué le Québec par son engagement citoyen (gaz de schiste, climat). Il a imaginé, la semaine dernière, un pacte qu’il convie les Québécois à signer, dans lequel ils s’engagent à poser des gestes concrets pour atténuer leur empreinte écologique. 200 000 Québécois ont déjà répondu à son appel. Quelle mobilisation!

Sylvain Caron, policier de formation et cadre supérieur retraité de la SQ – il a notamment dirigé la Sûreté municipale de Sorel-Tracy et de la SQ de la MRC de Pierre-De Saurel – se verra confier dans les prochaines semaines la direction du plus important corps municipal de police, celui de Montréal.

Enfin, Yanick Lévesque – un ancien de CJSO aujourd’hui rattaché à RDS comme journaliste et producteur – a accepté la présidence de la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Une organisation préoccupée du développement personnel et athlétique des joueurs.

Tous trois donnent une bonne raison de se réjouir : celle de savoir que l’on peut faire confiance au milieu qui a su, au fil des ans, accompagner, fournir efforts, exemples et moyens d’aider les plus jeunes à se définir, bien s’orienter, se développer, adhérer surtout à des valeurs essentielles à la réussite – savoir qui on est et ce que l’on veut, savoir réfléchir, travailler dur et ne pas abandonner.

Ces hommes ont choisi des voies différentes et exigeantes. Ils ont été à la hauteur de leurs choix. Ils ont franchi les obstacles qui mènent plus loin, à une large reconnaissance de ce qu’ils sont. De ce qu’ils font.

Bien sûr, ils ne sont pas les seuls à l’avoir fait. Chaque décennie a connu les siens. Mais il s’adonne qu’au cours des dernières semaines, les trois ont atteint cette notoriété en même temps. Parce qu’ils sont engagés et engageants, professionnels et créatifs.

Mais ils ne se sont pas formés seuls. Ils ont certainement trouvé ici des adultes signifiants pour eux qui ont su les accompagner de la bonne façon, à la maison ou à l’école, au travail et en loisirs.

Ainsi ce milieu, avec ses grandeurs et ses limites, et même s’il a connu de sérieuses difficultés, a su permettre aux siens de s’en affranchir et cela dans toutes les sphères. De devenir à leur tour et à leur façon, des modèles inspirants pour ceux qui y grandissent.

Et il faut que cela continue. Que tous se soucient d’être aidants, de témoigner d’engagement et d’action. D’initier des gestes, de corriger des tirs maladroits, d’applaudir des pas en avant. De manifester un esprit critique qui stimule l’action et développe les talents. D’aider les suivants à se réaliser, quoi!

Car les avancées des Champagne, Caron et Lévesque sont porteuses d’espoir pour tous les Sorelois de souche et d’adoption – dont je suis!

Le coup de pouce de Bernard Landry

Bernard Landry, décédé récemment, a largement contribué au développement économique du Québec. Sorel-Tracy a bénéficié de cet apport quand, premier ministre, complice du député-ministre Sylvain Simard, il a autorisé le versement de 21 M$ non seulement pour saluer la fusion volontaire de Sorel et de Tracy, mais aussi pour l’aider à sortir de son marasme. Ce fonds a notamment permis de draguer le Richelieu et de constituer le parc industriel Ludger-Simard.

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