12 février 2021 - 14:58
Investissements majeurs à la Ferme Denis Benoit et Fils
Par: Alexandre Brouillard

Denis Benoit et Lyne Hemmings (à gauche) possèdent 50 % de la ferme, tout comme leur fils Pierre Benoit (à droite), qui est accompagné de sa famille sur la photo. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

L’année 2020 a été marquée par de nombreux changements à la Ferme Denis Benoit et Fils qui a investi 1,2 M$ en rénovation et construction de bâtiments tout en passant d’éleveurs de porcs de types naisseurs à finisseurs.

« Nous avons construit une toute nouvelle porcherie de 8000 pieds carrés. Nous avons maintenant trois pouponnières pour une capacité de 7200 porcelets. En 2021, nous allons construire une structure d’entreposage et terminer le terrassement », explique avec enthousiasme Pierre Benoit, copropriétaire de la Ferme Denis Benoit et Fils située à Saint-Aimé.

Assurant la relève de l’entreprise familiale, Pierre Benoit est fier d’être récemment devenu propriétaire à 50 % de l’exploitation porcine il travaille depuis 2008 avec ses parents Denis Benoit et Lyne Hemmings.

Lors de la dernière année, ils sont devenus des éleveurs de type finisseurs. « Avant, en tant que naisseurs, nous avions 600 truies qui donnaient naissance à des porcelets destinés à l’engraissement. Maintenant, en tant que finisseurs, nous engraissons 7200 porcelets dédiés à l’abattage. Nous les accueillons lorsqu’ils pèsent de 5 à 6 kilos et ils quittent nos installations pesant de 25 à 30 kilos », détaille Pierre Benoit.

Pour lui, les investissements de 1,2 M$ réalisés en 2020 étaient primordiaux afin de maximiser les journées de travail à la porcherie. « Tous les aspects d’alimentation, de ventilation et de chauffage sont maintenant automatisés.Nous nous rendons seulement aux porcheries pour la supervision visuelle des animaux ainsi que pour faire l’entretien. Tout le reste est contrôlé automatiquement », précise-t-il.

Pour mener à terme leurs travaux, ils ont bénéficié d’une subvention qui appuie la relève agricole et d’une subvention pour la transition vers des équipements écoénergétiques. « Nous sommes fiers d’avoir des équipements certifiés écoénergétiques. Sans oublier que nos porcheries sont créditées «bien-être animal» à cause de l’éclairage, du nombre de pieds carrés disponibles par animal et grâce à notre système de ventilation et d’alimentation. Nous avons même ajouté des divertissements pour nos porcelets », déclare M. Benoit.

Selon lui, la pandémie de la COVID-19 n’a pas eu d’effet néfaste sur son entreprise. « Au contraire, elle a accéléré notre projet initialement prévu en 2021 et 2022. Avec la pandémie, nous nous sommes retrouvés avec des capacités d’abattage qui surpassaient les moyennes. De plus, nous avions beaucoup de porcs en attente, ce qui a fait que notre projet est devenu plus alléchant pour les acheteurs de porcelets parce que nous avions déjà tous nos permis en main pour agrandir nos installations et ainsi accueillir plus de porcelets pour l’engraissage », conclut-il.

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