« J’ai vu de bonnes choses, mais aussi de moins bonnes. En partant, j’ai trouvé que la condition physique n’était pas au même niveau pour chacun de nos joueurs. C’est bien beau jouer au hockey l’été ou de façon moins intense, mais quand la machine repart, ce n’est pas le même pace. Comme coach, c’est facile de voir ceux qui ne sont pas au sommet au niveau du conditionnement. Concernant la cohésion, oui on a joué des matchs hors-concours, mais on a moins pratiqué, et ç’a paru quelques fois. Il reste que je m’attendais à un début de saison comme ça », lance d’entrée de jeu Christian Deschênes.
En lever de rideau, contre les Marquis de Jonquière, les Éperviers ont démarré en lion en marquant deux buts dès la période initiale. Les visiteurs ont toutefois répliqué avec trois buts lors de la période médiane pour prendre les devants. Les hommes de Christian Deschênes ont ensuite collé deux buts en milieu de troisième période, puis les Marquis ont créé l’égalité 4-4 à cinq minutes de la fin. C’est Gabryel Paquin-Boudreau en avantage numérique, avec son deuxième du match, qui a scellé le débat en prolongation.
Puis le vendredi 14 octobre, contre l’équipe d’expansion de Montcalm, les Éperviers sont arrivés à court. Les Bâtisseurs ont marqué dès la cinquième minute de jeu en avantage numérique, puis ils ont fermé le jeu. Ils sont parvenus à marquer en désavantage numérique en début de troisième période, puis ils n’ont plus regardé derrière en route vers une victoire de 4-1.
Parmi les points positifs, il cite l’avantage numérique, qui a notamment bien fonctionné lors du match d’ouverture (trois buts en sept tentatives). « Et même si on n’a pas marqué contre Montcalm (aucun but en six tentatives), j’ai trouvé qu’on bougeait bien la rondelle », note Deschênes.
L’entraîneur voit aussi une différence avec le désavantage numérique, alors que Jérémie Malouin peut maintenant prendre des mises au jeu importantes comme attaquant gaucher. « L’an passé, j’ai sur-utilisé Charles Tremblay pour les mises au jeu. Maintenant, j’ai un centre gaucher et un centre droitier que je peux envoyer dans des missions défensives importantes », indique-t-il.
Antoine Waked, perçu pour être le deuxième ailier droit de la formation soreloise, n’a pas joué les deux premiers matchs en raison d’une blessure. « On est encore au stade de faire des tests à l’attaque. Son absence chamboule un peu notre alignement, mais ça fait partie de la game », indique Christian Deschênes.
Deux matchs en fin de semaine
Les Éperviers disputeront un troisième match de suite à domicile ce vendredi 21 octobre, cette fois contre les 3L de Rivière-du-Loup, au Colisée Cardin à 20 h. Ils iront ensuite pour la première fois sur la route le lendemain, à Thetford Mines.
« Jouer trois matchs en partant à domicile, c’est un couteau à double tranchant. Je suis content de la façon qu’on a joué à date, mais il faut revenir à la base. C’était wild un peu contre Jonquière et on s’est fait prendre dans le jeu fermé de Montcalm. Il faut trouver le juste milieu ce vendredi et commencer avec au moins deux victoires sur trois à la maison », conclut l’entraîneur-chef des Éperviers.