24 avril 2017 - 00:00
« Je ne peux pas blâmer leur réaction » – Serge Forcier
Par: Deux Rives
Les Éperviers ont vu leurs séries éliminatoires s'écourter en 2016-2017. | Photo: TC Média – Archives/Pascal Cournoyer

Les Éperviers ont vu leurs séries éliminatoires s'écourter en 2016-2017. | Photo: TC Média – Archives/Pascal Cournoyer

Serge Forcier évalue les options qui s'offent à lui en vue de la saison 2017-2018. | Pascal Cournoyer

Serge Forcier évalue les options qui s'offent à lui en vue de la saison 2017-2018. | Pascal Cournoyer

L’entraîneur-chef des Éperviers de Sorel-Tracy, Serge Forcier, ne veut pas jeter la pierre à ses joueurs à la suite de la défaite crève-cœur lors du cinquième match de la demi-finale contre l’Assurancia de Thetford Mines.

Alors que la série était égale 2 à 2, le 19 avril, les Éperviers se sont retrouvés en désavantage numérique en fin de troisième période. À ce moment, Maxime Charron a écopé d’un deux minutes de punition. Quelques instants plus tard, la troupe de Serge Forcier aurait bien aimé qu’une pénalité soit aussi appelée envers Marc-Olivier Mimar. Les officiels en ont décidé autrement. Cette décision a mené au but de Maxime Lecours sur la même séquence, en prolongation. Deux jours plus tard, les Sorelois subissaient l’élimination en six matchs.

Serge Forcier n’a toutefois pas voulu pointer du doigt les arbitres.

« Ils sont humains, eux aussi. Ils ont droit à l’erreur, souligne-t-il. Certains interpréteraient la vidéo en disant qu’il y avait une punition, d’autres diraient que non, continue l’entraîneur. Mais si tu n’appelles pas cette pénalité-là, tu n’appelles pas celle à Maxime Charron qui nous a mis en désavantage numérique. »

Selon lui, c’est à ce moment qu’est survenu le point tournant de la demi-finale. Cette série aura donné droit à trois périodes de surtemps. Les Éperviers ont laissé filer deux de ces trois parties.

« Il fallait gagner cette partie, chez nous, en prolongation », ajoute Serge Forcier.

Certains membres de l’organisation ont vivement réagi après le but de Maxime Lecours en prolongation lors du cinquième match. M. Forcier croit qu’il n’aurait pas fait mieux avec des patins aux pieds en pareille circonstance.

« C’était incontrôlable! On a été impulsifs, dit-il. Les gars ont réagi en tant que joueurs frustrés et c’est normal. Est-ce que ça nous a aidés? Non. Est-ce que je peux les blâmer? Non. »

L’instructeur mentionne que sa troupe a beaucoup de frustration accumulée depuis les dernières années. C’est pourquoi le vase aurait débordé, selon lui.

Serge Forcier se dit déçu de se faire éliminer au deuxième tour à la suite du long parcours de l’an dernier. Les Éperviers s’étaient inclinés au septième match de la finale face au 3L de Rivière-du-Loup.

« On aurait aimé se rendre au bout comme l’an passé, se remémore-t-il. C’était encore l’objectif au début de la saison. »

Un pas de recul

Serge Forcier ne sait toujours pas s’il reviendra à la barre des Éperviers pour le calendrier 2017-2018. Il compte prendre quelques jours de recul afin d’évaluer les postes qui s’offriraient à lui. S’il revenait dans la Ligue nord-américaine de hockey, il est certain que ce serait avec Sorel-Tracy.

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