« Ça va super bien à date, a commenté le principal intéressé, au lendemain de sa première rencontre. On a eu quelques pratiques au Colorado, puis on est partis sur la route pour jouer quelques matchs. Les gars sont gentils avec moi, j’ai été bien accueilli. Je suis excité par ce nouveau départ. »
Laissé de côté lors de quelques rencontres avec les Flyers de Philadelphie, Aubé-Kubel a été placé au ballotage afin d’être renvoyé dans la Ligue américaine. En sept matchs avec l’équipe de la Pennsylvanie, il avait obtenu une passe et une fiche de -3.
« J’essayais de revenir dans le lineup, mais malheureusement, les Flyers avaient d’autres plans. Avec le retour de [Kevin] Hayes, on m’a expliqué qu’il fallait faire de l’espace sur le cap salarial et c’est pourquoi les Flyers ont dû me mettre au ballotage. Ils ont aussi pris deux gars au ballotage [Patrick Brown et Zack MacEwen] pour jouer à ma place. C’est à ce moment que je me suis dit que j’avais peut-être besoin d’un nouveau départ », remarque celui qui écoule la dernière année de son contrat de deux ans avec un salaire annuel de 1,075 M$.
Le Sorelois admet tout de même qu’il s’attendait à être réclamé par une autre formation, lui qui a joué son 100e match dans la LNH le 27 octobre dernier. « J’ai été plus surpris de me faire mettre au ballotage que de me faire réclamer, avoue-t-il. Je suis un joueur établi et je suis confiant en mes moyens, je savais que d’autres équipes allaient être intéressées. »
Des odeurs de Coupe Stanley
Dès ses premiers coups de patin au Colorado, Nicolas Aubé-Kubel s’est bien senti. Le seul Québécois de l’équipe, Samuel Girard, l’a mis à l’aise avec les autres joueurs, tout comme les vétérans Erik Johnson et le capitaine Gabriel Landeskog.
De se retrouver avec l’Avalanche est une bénédiction pour lui. Malgré une élimination rapide face aux Golden Knights de Vegas en séries l’an dernier, plusieurs experts prédisent une victoire en finale de la Coupe Stanley pour le Colorado dans un avenir très rapproché. « C’est cool de recommencer avec une équipe en compétition pour gagner la Coupe. On va voir d’ici la fin de la saison, mais je suis confiant qu’on peut faire des dommages », relate le Sorelois.
L’entraîneur Jared Bednar l’a jumelé avec deux jeunes joueurs au sein du troisième trio, soit Tyson Jost (23 ans) et Alex Newhook (20 ans). À 25 ans, Aubé-Kubel est donc le plus vieux joueur de son trio. « C’est deux gars rapides avec beaucoup de skills. Le premier match ne s’est pas passé comme on l’aurait voulu, mais j’espère qu’on développera une belle chimie bientôt. Le coach m’a bien dit dans quel rôle il me voyait et c’est un rôle qui me convient parfaitement », indique le nouveau #16, qui a participé au pointage le 19 novembre en marquant un but. Il s’est emparé d’un retour de lancer dans une victoire de 7-3 contre le Kraken, à Seattle.
Quant aux statistiques personnelles, Aubé-Kubel ne se fixe pas d’objectif précis. « C’est dur pour l’instant de parler de ça puisque je viens d’arriver dans une nouvelle équipe. Dans les prochaines semaines ou prochains mois, je vais voir comment ça va se passer, mais l’équipe va toujours passer avant mes statistiques personnelles », conclut-il.