15 septembre 2022 - 08:14
Jean-Bernard Émond ne tient rien pour acquis
Par: Jean-Philippe Morin

Jean-Bernard Émond, candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Richelieu. Photo gracieuseté

À se fier aux récents sondages nationaux, la Coalition Avenir Québec (CAQ) file tout droit vers une victoire convaincante aux prochaines élections du 3 octobre. Le candidat et député sortant dans Richelieu, Jean-Bernard Émond, est toutefois loin de s’asseoir sur ses lauriers lors de cette campagne électorale.

« J’en suis à ma quatrième campagne et j’ai quand même perdu deux fois (en 2012 et 2015) avant de gagner celle de 2018. J’ai trop de respect pour le processus démocratique pour prendre les choses pour acquises », lance d’emblée celui qui a obtenu près de 50 % des voix en 2018.

L’homme de 53 ans dit mener cette campagne avec enthousiasme. « Je veux faire une campagne rassembleuse. Je suis fier de notre bilan de quatre ans malgré le contexte pandémique et c’est pourquoi notre thème est « Continuons« . […] C’est un marathon et non un sprint. Je suis déjà à plein d’endroits pour rencontrer des organismes communautaires, agriculteurs, entreprises, centres pour aînés, et bien d’autres », lance Jean-Bernard Émond.

Des réalisations et des projets

Parmi les réalisations dont il est le plus fier, le caquiste note l’implantation d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’Hôtel-Dieu de Sorel, la subvention de plusieurs millions $ pour l’implantation d’un complexe aquatique, l’approbation du terrain synthétique, la construction d’une nouvelle école primaire à Yamaska, les subventions pour rénover des écoles de la région et la hausse du financement au Cégep de Sorel-Tracy.

« On a fait un bon bout de chemin, mais il en reste. Pour les quatre prochaines années, je vais prioriser ce que le milieu désire. On a proposé de belles mesures pour contrer le coût de la vie, comme le bouclier anti-inflation. On a aussi parlé de santé et de décentralisation. On va continuer de parler d’enjeux qui touchent les Québécois et les citoyens de Richelieu », avance le député sortant.

Parmi ces enjeux, M. Émond aborde celui des routes, qui est beaucoup soulevé lors de ses rencontres avec les citoyens. « Les gens payent des impôts, ils méritent de se promener sur de belles routes. Je suis content de l’argent qu’on a mis dans les quatre dernières années pour nos routes, notamment en milieu rural, mais je suis conscient que ce n’est pas suffisant », indique-t-il.

En transports, la situation du pont Turcotte l’interpelle. « J’ai eu une rencontre avec le ministère des Transports là-dessus il y a deux semaines. Il faut trouver comment protéger la structure le temps que les travaux se fassent à la place de ce serpentin ridicule et temporaire qui dure depuis trop longtemps, mais il faut aussi planifier des travaux pour réparer le pont. Je m’engage à suivre ce dossier de près si les gens m’élisent le 3 octobre », conclut M. Émond.

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