« Nous parlons chaque jour à des gens d’affaires qui s’impatientent. Le contexte géopolitique instable, le retard de productivité, le manque de main-d’œuvre qualifiée et les finances publiques précaires ne donnent pas au gouvernement le luxe de s’éparpiller. Après un remaniement et à la veille d’une nouvelle session parlementaire, il ne leur reste qu’une seule année pour donner un nouvel élan à notre économie en perte de vitesse. Il faut qu’un nouvel élan soit donné rapidement », affirme Luc Martel, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy.
Compétitivité : la CCIST réclame notamment un coup de barre urgent pour redonner de l’oxygène aux PME, en baissant leurs impôts, en réduisant leurs tarifs et en les libérant du fouillis réglementaire et bureaucratique.
Accès aux marchés : selon la CCIST, le Québec doit se doter d’une politique d’approvisionnement préférentiel plus ambitieuse, tant au niveau national qu’au niveau municipal. « Tant que le critère du plus bas soumissionnaire sera la norme, on continuera de s’approvisionner à l’étranger alors que des alternatives locales existent », plaide M. Martel.
Main-d’œuvre : le Québec a besoin de 106 000 nouveaux travailleurs issus de l’immigration à chaque année pour les quatre prochaines années, plaide la CCIST. « Le défi numéro un des PME des régions, c’est le manque de main-d’œuvre locale qualifiée. Et là aussi, il faut réorienter notre politique pour la reconnecter avec la réalité économique. »
Dynamisme régional : le Québec doit se doter d’un plan clair de réhabilitation et de maintien des infrastructures publiques, plaide la CCIST. « Le dynamisme économique de notre région passe entre autres par des infrastructures qui permettent d’accéder à de nouveaux marchés, de favoriser la mobilité de la main-d’œuvre et d’assurer le bien-être de la population », conclut Luc Martel.







