26 avril 2023 - 08:11
Avec l’acquisition de nouveaux équipements
La chaîne de production de la distillerie Les Subversifs 100 % automatisée
Par: Alexandre Brouillard

Un des propriétaires de la distillerie Les Subversifs, Fernando Balthazard. Photothèque | Les 2 Rives ©

Les Subversifs ont récemment acquis de nouveaux équipements leur permettant d’automatiser à 100 % leur chaîne de production. Lorsque le temps sera venu, la distillerie pourra ainsi augmenter sa capacité de production à un million de bouteilles par année.

Les propriétaires de l’entreprise soreloise travaillaient depuis environ trois ans sur l’automatisation complète de leur chaîne de production. Ils se réjouissent donc d’avoir finalement atteint leur objectif.

« Il nous manquait une machine au début et à la fin. Autrement dit, une machine qui prend les bouteilles sur la palette pour les mettre directement sur un tapis qui les amène au début de la chaîne d’embouteillage. La même chose à la fin, une machine qui prend les bouteilles pour les mettre dans les caisses », explique le copropriétaire de la distillerie, Fernando Balthazard.

Grâce à ces nouvelles acquisitions, les bouteilles sortent dorénavant de la chaîne de production dans des boîtes prêtes à être livrées. « Il y a donc plus de travail manuel dans la chaîne d’embouteillage. [… ] C’est aussi un plus pour la santé et la sécurité des employés parce que ça enlève beaucoup de stress sur les articulations », précise M. Balthazard.

Actuellement, la distillerie produit annuellement entre 400 000 et 450 000 bouteilles, un nombre qui sera plus que doublé à terme.

« On n’est pas encore rendu à produire un million de bouteilles, mais nous avons maintenant la capacité. On est prêt pour les prochaines années », détaille M. Balthazard.

Le Grand Antonio débarque sur les tablettes

Dans les derniers jours, Les Subversifs ont lancé leur 11e produit, le Grand Antonio. Pour créer cette liqueur d’orange et whisky, les copropriétaires se sont inspirés du Grand Marnier, une liqueur d’orange à base de cognac.

« Le but est de prendre quelque chose qui existe, mais le transformer pour créer quelque chose de chez nous. Le cognac, c’est surtout européen. Tandis que nous, on est plus whisky. On s’est donc dit «pourquoi ne pas faire cette liqueur [Grand Marnier] à base de whisky canadien» », explique Fernando Balthazard.

Pourquoi le Grand Antonio? La distillerie voulait mettre en lumière la vie d’Antonio Barichievich, une figure notoire de la Ville de Montréal. Pendant plusieurs décennies, cet homme fort a animé les rues de la métropole. Il est surtout connu pour avoir tiré un train de 433 tonnes sur une distance d’une vingtaine de mètres.

« Il a été oublié chez les jeunes. C’est un personnage marquant de Montréal par ses prouesses et sa personnalité. Le but est de raconter un peu son histoire comme nous l’avons fait avec nos autres produits », conclut Fernando Balthazard.

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