24 octobre 2024 - 08:30
Industrie navale à Sorel-Tracy
La Chambre de commerce et d’industrie : un trait d’union entre les entreprises
Par: Stéphane Fortier

Luc Martel, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Dans l’éventualité d’une renaissance de l’industrie navale à Sorel-Tracy, la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy (CCIST) aura un rôle important à jouer.

Luc Martel, directeur général de l’organisme, croit que lui et son équipe pourront mettre leur expertise au service de toute entreprise qui contribuera à l’industrie maritime, laquelle devrait renaître de ses cendres ici au cours des prochaines années.
« Nous avons tous les ingrédients pour réussir. Le gâteau va lever assurément. Cette industrie, c’est dans notre culture, notre ADN, nous sommes reconnus pour ça. Heureusement, il y a quelques années, on a eu la présence d’esprit de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain », de dire un Luc Martel soulagé.
Selon lui, un solide écosystème est en train de s’installer, un écosystème qui s’inscrit dans une stratégie de développement durable et d’économie circulaire, notamment lorsqu’on parle de déconstruction navale. « Tout le monde rame dans la même direction ici et c’est un gage de succès. Il y a de la place pour tout le monde et la localisation est tout simplement magique », souligne le directeur général de la Chambre de commerce, qui vante le travail et le leadership de David Plasse et de son équipe de Développement économique Pierre-De-Saurel (DEPS) ainsi que celui de la Ville de Sorel-Tracy.

Et quel est le rôle particulier de l’organisme dirigé par Luc Martel? « Nous servirons de trait d’union entre les différentes entreprises, les aiderons à s’intégrer harmonieusement dans l’écosystème sorelois, la culture d’entreprise soreloise. Il est important de mettre tous ces gens en relation et les présenter à la communauté d’affaires d’ici, leur offrir une tribune, leur permettre de faire du réseautage. Nous sommes des créateurs d’opportunités, aux acteurs du milieu de les saisir », propose-t-il.

Des réussites et des projets

La CCIST a connu une année 2024, jusqu’à présent, passablement réussie. « Nous sommes fiers de l’implication de nos jeunes, notamment à travers nos événements. La relève entrepreneuriale est bien vivante et elle utilise nos activités pour faire du développement. Nous continuerons à répondre aux besoins du milieu et à être disponibles, présents », jure Luc Martel.

L’année 2024 a été fébrile et lors de l’Assemblée générale annuelle le 30 octobre, le bilan sera plutôt positif. « Nous avons augmenté la participation à notre tournoi de golf, avons rapatrié le Gala du mérite économique, avons eu droit à de la visite de prestige avec Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec et de Karl Blackburn, président-directeur général du Conseil du patronat du Québec. Le dîner du maire (Patrick Péloquin) a permis à ce dernier de faire des annonces fort importantes pour notre avenir économique. Bref, des activités qui ont été très courues », décrit celui qui a décidé de faire prendre un virage important à l’organisme en matière de nouvelle technologies, histoire d’optimiser le rendement. « Nous avons intégré une nouvelle employée en la personne de Sandrine Domingo qui sera en charge de l’accueil en plus d’une foule d’autres responsabilités et Maxime Dumaresq s’occupera de la coordination des événements. »

Si la Chambre a pris en main les célébrations du 31 décembre l’année dernière, elle n’entend pas récidiver cette année. « Chacun son rôle à jouer et ce n’est pas le nôtre », dit-il.

Par contre, la CCIST travaille présentement sur le premier party de Noël multi-entreprises qui se déroulera le 13 décembre prochain. « Nous voulons réunir les travailleurs autonomes, les commerces, les petites entreprises et les plus grosses, sans oublier les organismes. Tous sont aussi importants les uns que les autres et nous voulons qu’ils le sentent, qu’ils sachent que tous sont sur le même pied », justifie Luc Martel, qui aimerait bien ajouter un deuxième tournoi de golf au cours de l’année.
Des activités à plus grand déploiement, histoire de faire rayonner l’expertise locale, se trouvent également dans les cartons de la Chambre.

image
image