Imbroglio que le CCEST a vite tenté de minimiser. Son porte-parole Claude Himbeault admettait que le terme « partenariat » n’était peut-être pas le bon mot. Que c’était un malentendu aussi d’avoir écrit que la Chambre de commerce avait accepté le projet en c.a. alors que ce n’était pas le cas.
Le directeur général de la Chambre, Sylvain Dupuis est formel: « La Chambre est prête à rencontrer le CCEST au même titre que tous les organismes qui le demandent. Mais elle ne se substituera à aucun autre, que ce soit la Ville, le CLD, la SADC, etc. ».
Elle a un mot à dire dans le développement économique, est ouverte aux autres, a ses façons de faire, comme elle ne veut pas faire de la politique, poursuit-il.
Ne plus travailler en silo
« Notre objectif est d’être partenaire de l’ensemble, de briser les barrières du travail en silo et surtout de faire disparaître les tensions qui ont pu exister auparavant, favoriser le travail ensemble pour favoriser le développement économique de la région », explicite M. Dupuis.
Voilà un objectif, dit M. Himbeault, que le CCEST a aussi.
« Nous voulons travailler à faire bouger les choses et nous croyons que la Chambre, une organisation accréditée, doit assumer un leadership. Nous l’appuierons dans ses initiatives. »
Le CCEST a déjà tracé le cheminement à suivre: réfléchir globalement sur la situation socioéconomique et l’avenir de Sorel-Tracy. Puis agir. Proposer une stratégie globale de développement socioéconomique au cœur de laquelle seront les citoyens. Et ce, pour améliorer la qualité de vie, créer de la richesse et rechercher l’excellence.
« On trouve essentiel de se donner un plan d’ensemble de la direction à prendre », répète M. Himbeault à quelques occasions. « Et surtout, que rien ne se fasse plus en silo, comme c’est le cas actuellement. Que tous – organismes, organisations, groupes et citoyens de tous les âges – mettent la main à la pâte. »