Les commissaires ont adopté une résolution à l’unanimité le 15 août afin d`envoyer une deuxième demande au ministère de l’Éducation pour la mise à niveau de l’école Saint-Viateur.
Une première demande avait été envoyée en décembre 2016, mais n’avait pas reçu de réponse positive.
Aucune autre option
Cette problématique survient après que l’école Saint-Gabriel-Lalemant soit passée de huit à neuf sur l’échelle de défavorisation. Cela a entraîné une diminution des ratios d’élèves par classe, un changement effectif dès la rentrée scolaire 2017.
Même s’il s’agit d’une solution temporaire, la CS n’a pas d’autre choix puisqu’aucune autre école dans le secteur de Sorel ne peut accueillir ces élèves, mentionne sa directrice aux communications, Geneviève Handfield.
Même en utilisant la bibliothèque et le laboratoire informatique, il manquerait des classes, affirme la directrice générale de la CS, Claudine Lachapelle.
L’école Saint-Viateur n’est pas en mesure d’accueillir des élèves. La CS a utilisé ces locaux pendant quelques années pour des cours de préparation au travail en usine. La CS croit également qu’il serait nécessaire d’aménager une cour d’école.
Dans sa nouvelle demande, la CS souhaite jumeler les écoles Maria-Goretti et Saint-Viateur afin de partager les ressources humaines et optimiser l’espace physique. Actuellement, l’organisation n’est pas en mesure de déterminer les coûts du projet.
Des classes modulaires
Cette année, la CS enregistre un déficit de six classes et d’un plateau sportif. Sur un horizon de trois ans, le ministère ne prévoit pas de baisse d’élèves à Sorel-Tracy. Alors que le ministère envisageait l’entrée de 435 élèves en maternelle cet automne, la CS enregistre 449 inscriptions.
Quatre classes modulaires ont été installées à l’école Saint-Gabriel-Lalemant.
Ces classes, préfabriquées, se déplacent comme des roulottes et sont jouxtées à l’école primaire.
Elle a loué les classes modulaires pour deux ans. Elle peut renouveler pour une durée de cinq ans maximum. Les élèves qui y suivront leurs cours n’auront pas à se déplacer à l’extérieur pour se rendre dans le bâtiment principal.
Le commissaire parent, William Truman, a commenté la situation. « Les classes modulaires temporaires permet de ne pas déraciner les élèves de leur milieu familier, pas plus que de les envoyer vers des écoles où on aurait dû, pour les accueillir, supprimer des ressources disponibles […], telles que les bibliothèques ou les locaux d’informatique. »
Au moment de mettre sous presse, le ministère de l’Éducation n’avait pas répondu aux questions du journal Les 2 Rives.