L’homme âgé de 31 ans avait été porté disparu pendant cinq jours avant d’être repêché dans les eaux du fleuve Saint-Laurent dans l’est de Montréal en juillet 2016. Le plaisancier avait été impliqué dans un accident nautique au Port de Montréal. Son embarcation avait frappé un navire amarré.
Le rapport de la coroner Jocelyne Tessier a été publié le 27 mars. Le décès a été causé par un traumatisme craniocérébral.
La coroner confirme l’hypothèse émise à l’époque par la Sûreté du Québec. M. Geoffrion a heurté une bouée en fin de soirée, mais n’a effectué aucune manœuvre d’évitement. Selon les éléments d’enquête, l’homme s’est retrouvé inconscient dans le bateau ou en a été éjecté après la première collision. Le navire a poursuivi sa course sans réduction de vitesse avant de s’écraser sur un cargo amarré. Des enregistrements du Port de Montréal ont permis d’en arriver à ces conclusions.
La coroner aborde l’importance de promouvoir la clé de sécurité (killer switch) qui permet d’arrêter le moteur du bateau lorsque le conducteur tombe ou est éjecté du navire. Selon le rapport, M. Geoffrion n’avait pas une telle clé.
« Son bateau sans conducteur, lancé à pleine vitesse, aurait pu faire d’autres victimes. D’après le rapport d’enquête, cette clé est peu utilisée parce qu’elle n’est pas obligatoire. Dans un contexte de protection de la vie humaine, il m’apparait important de promouvoir l’utilisation de cette clé afin d’éviter des décès futurs », conclut-elle.