« C’est malheureux de constater qu’encore aujourd’hui, en 2018, il y a des secteurs d’emploi où les conditions de travail des salariés sont inacceptables. C’est pourquoi nous voulons connaître les solutions concrètes que proposent nos futurs élus », affirme le vice-président du Conseil central de la Montérégie, CSN, Éric Lalancette.
Le syndicat dénonce les effets de la réforme du ministre de la Santé, Gaétan Barrette. « Les employés sont à bout de souffle et on ne compte plus les heures supplémentaires obligatoires. Le réseau ne tiendra pas longtemps à ce rythme. On nous dit que les partis politiques ont des projets pour la santé. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir ce qu’ils vont faire pour les travailleurs qui sont épuisés »,ajoute-t-il..
Les candidats du Parti québécois Sylvain Rochon, de la Coalition Avenir Québec Jean-Bernard Émond et de Québec solidaire Sophie Pagé Sabourin ont tous affirmé militer en faveur d’une décentralisation dans les hôpitaux.
« Concrètement, pour Sorel-Tracy, qu’est-ce que ça veut dire? Est-ce qu’on va revenir à ce que c’était avant? Est-ce qu’on va juste mettre des cadres décentralisés? », ajoute la conseillère syndicale, Magalie Péloquin.
Le président du Syndicat des ouvriers du fer et du titane, François Nadeau, a profité de l’occasion pour mettre en lumière le nombre élevé d’accidents de travail.
« La pénurie de main-d’oeuvre est au coeur des débats depuis le début de la campagne. Pourtant, personne ne parle de la force de main-d’œuvre dont le Québec et ses employeurs se privent année après année à cause des trop nombreux accidents du travail ou des maladies professionnelles. Les accidents du travail brisent pourtant plusieurs vies et familles. À quand une réforme des lois en matière de santé et sécurité au travail au Québec? », se questionne M. Nadeau.