Le conseil sorelois est clair : recevoir ces jeux est une occasion privilégiée d’accueillir des compétiteurs et leurs accompagnateurs, mais surtout d’ajouter à ses équipements de loisir grâce à une subvention de 5 M$, versée par Québec à la ville hôtesse pour se doter d’infrastructures modernes. Un objectif d’ailleurs inscrit à son plan stratégique de développement, et ce, après consultation de 1300 citoyens. Ce qui le conforte dans l’acceptabilité sociale de son projet. Chose certaine, elle ne tiendra pas, avec raison, de référendum sur le bien-fondé de son projet comme le réclament quelques citoyens.
D’autant qu’après avoir doté la région d’un terrain synthétique de soccer et mis à niveau les terrains de volleyball au parc Pelletier, il a déjà déposé son projet de mise à niveau du parc de baseball et ira en appel d’offres sous peu pour la construction de son complexe aquatique. Projets sans lien avec ces Jeux. Lui restera à doter la ville de pistes de BMX et d’athlétisme. Un legs de ces Jeux!
Mais il a encore des devoirs à faire. En avril, il doit faire la preuve qu’il pourrait tenir jusqu’à 100 compétitions sportives dans plus de 18 disciplines, auxquelles participeraient, pendant neuf jours, quelque 3300 des meilleurs athlètes du Québec âgés de 12 à 17 ans. Rien de moins! Il voit là une occasion en or pour nos jeunes athlètes – qui ont déjà participé à plusieurs Jeux précédemment – de performer devant les leurs.
Pour ce, le conseil devra compléter à temps les travaux projetés tels que budgétés, mais aussi à organiser l’hébergement de participants et la formation de plusieurs centaines de bénévoles. Cela ne l’inquiète pas sachant qu’il est secondé par plusieurs organismes montérégiens. Aucune ville de la taille de la nôtre a pu héberger tout le monde, dit le maire. Les athlètes seront logés au cégep et dans les écoles. Ils n’auront pas plus de 5 km/h à parcourir pour compétitionner. On saura en janvier 2025 si Sorel-Tracy est choisie ou non.
Le conseil estime à 7,5 M$ le budget total d’opération de ces Jeux dont une subvention de 5 M$. Il puisera la balance dans son budget courant.
Cela ne semble pas l’inquiéter. Il compte recruter de généreux partenaires financiers comme il l’avait réussi pour rénover le marché Richelieu.
Geste heureux que de réunir au sein de son comité de candidature une brochette de collaborateurs pas piquée des vers. Des personnalités attachées à la région et ambassadeurs à leur manière tant du monde sportif (Marc-André Fleury, Marie Mathieu et Alain Levasseur) que des communications (Yanick Lévesque, Daniel Lequin), ou des mondes politique, d’affaires, scolaire, communautaire et de la santé. Tous à leur façon des exemples de ténacité, de passion et d’engagement. Un gage certain de réussite.
Somme toute, l’objectif est sain et rassembleur, le conseil unanime et confiant, les atouts et les difficultés connues. On n’y va pas à l’aveugle. Malheureusement la décision ne nous appartient pas!