Sur les réseaux sociaux, les esprits se sont un peu échauffés la semaine dernière avec l’arrivée du temps frisquet. Une lettre a été envoyée aux parents le vendredi 16 septembre afin de demander que soit respecté le code vestimentaire malgré des retards de livraisons de cotons ouatés de type « kangourou ». On suggérait dans cette missive de pallier la situation en portant des vêtements de type « kangourou » de couleur grise ou vert forêt, sans logo, marque et lettrage, sauf pour un logo des Polypus. Il était également mentionné que « l’ensemble des membres du personnel fera respecter de façon plus intensive l’ensemble des balises du code vestimentaire. »
« J’ai dépensé plus de 150 $ en cotons ouatés et l’on me demande encore de mettre la main dans ma poche pour que mon enfant soit conforme. Je suis désolée, mais ce n’est pas de ma faute s’il y a des délais de livraison et mon enfant va porter le linge qu’il y a dans sa garde-robe d’ici l’arrivée de la marchandise. Ça s’arrête là pour moi », confiait au journal une mère désemparée de la situation.
Pas de sanction ni d’avertissement
Aucun élève n’a été sanctionné, même qu’aucun avertissement n’a pas été donné, assure le directeur de l’École secondaire Bernard-Gariépy, Patrick Lamothe.
« L’objectif de la lettre était d’éviter que cela parte en vrille et que l’on abandonne la structure au niveau du code vestimentaire. On ne veut pas que les élèves puissent porter n’importe quoi. On le sait quand on a pris des mauvais plis, c’est difficile par la suite de revenir à la charge. […] D’ici à ce que l’on reçoive les cotons ouatés, les seules choses que l’on n’accepte pas sont des inscriptions de violence sur les vêtements et des messages haineux. Ce n’était déjà pas accepté dans l’ancien code de vie. »
M. Lamothe est catégorique sur le fait que la réglementation ne s’appliquera pas tant que les élèves n’auront pas reçu leurs cotons ouatés. « Normalement, le tout devrait entrer le 5 octobre et sera livré et distribué à l’école. D’ici ce temps, je ne peux pas demander à un enfant de geler à l’intérieur pour respecter un code de vie. Cela représente 645 commandes pour plus de 1000 chandails. Les parents ont collaboré avec nous dans cette belle aventure qu’on ne fera certainement pas tourner en cauchemar. »
Rappelons que le port d’uniforme scolaire a été adopté l’an dernier par le conseil d’établissement de l’ÉSBG. Parmi les avantages évoqués, on retrouve le sentiment d’appartenance à l’école avec une uniformité chez les élèves. L’école s’est également assurée d’avoir des produits faits au Québec et cousus à Drummondville avec un tissu provenant de Montréal.