5 avril 2023 - 09:27
Gagnante d’un concours provincial
La Ferme du Barbu pourra produire 2000 poulets à chair
Par: Alexandre Brouillard

Élène Pépin et François Lecours pourront produire 2000 poulets à la Ferme du Barbu Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

La Ferme du Barbu est lauréate d’un concours organisé par les Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) qui lui permettra de produire 2000 poulets par année pendant cinq ans.

« On est bien content d’avoir gagné ce concours, lance avec enthousiasme le propriétaire de la Ferme du Barbu, François Lecours. Avant, on produisait 300 poulets selon la réglementation. On pourra maintenant en faire 2000. »

Lancé en 2020 par les EVQ, le projet pilote Production de poulets pour les marchés de proximité consiste à l’octroi annuel d’un contingent pour la production d’un maximum de 2000 poulets ou 6000 kilos de poulet en poids vifs à quelques lauréats sélectionnés dans des régions différentes du Québec.

Les gagnants sont déterminés par un comité qui évalue divers critères, dont la salubrité, la sécurité et le bien-être des animaux.

De son côté, La Ferme du Barbu s’est démarquée de la concurrence par son modèle d’affaires. « Selon eux, notre modèle d’affaires correspond à celui des Éleveurs de volailles du Québec, c’est-à-dire de proximité. »

Diversifier davantage

Il s’agit d’une aide essentielle pour la Ferme du Barbu puisque la production de poulets à chair est sous gestion de l’offre au Canada et des quotas précis sont établis. Avant d’obtenir cette permission, François Lecours et sa conjointe Élène Pépin engraissaient environ 300 poulets sur leur ferme située à Sainte-Anne-de-Sorel, soit le maximum permis par la réglementation.

« Ça nous aide encore plus à diversifier nos offres de produits pour les gens de Sorel », soutient François Lecours. En effet, La Ferme du Barbu possède un éventail d’activités agricoles, telles que l’acériculture, la culture de nombreux légumes et la production d’œufs.

Les poulets engraissés dans le cadre de ce projet pilote doivent être destinés à des marchés de proximité. Ainsi, le couple a l’intention de les vendre directement à leur ferme et à différents points de vente de la région.

« Je suis en pourparlers avec des restaurants, des épiceries et des boucheries. Nos poulets seront assurément disponibles à différents endroits », soutient l’agriculteur.

De gros poulets de grain

Alors que les premiers poulets devraient arriver au courant de l’été, François Lecours et Élène Pépin comptent les engraisser plus longtemps que la normale, soit durant environ 10 semaines.

« On veut se concentrer sur la production de gros poulets de grain, spécifie M. Lecours. On veut produire des poulets de huit livres, c’est pourquoi on les gardera plus longtemps. Pour avoir des poulets plus gras et volumineux. »

Il sera possible d’acheter les poulets entiers ou même en produits transformés. « On songe à vendre des poitrines ou même les cuisiner pour offrir des plats variés », conclut François Lecours.

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