« Les journalistes œuvrant dans ces médias sont des professionnels rigoureux dont le rôle est de rapporter des faits vérifiés. Leur objectif est de permettre à la population de mieux comprendre la société dans laquelle elle évolue. Et ces journalistes sont indépendants : le seul intérêt qu’ils défendent est celui du public et non des intérêts personnels ou particuliers », rappelle Stéphanie Mac Farlane, présidente de la FPJQ-Montérégie et journaliste au journal Le Canada Français.
Démêler les vraies informations de la désinformation n’est cependant pas toujours évident. Par moment, la présentation de certains contenus peut laisser croire aux lecteurs qu’il s’agit d’un média reconnu qui publie des nouvelles journalistiques légitimes alors que ce n’est pas le cas.
Divers outils sont disponibles pour aider les citoyens à y voir plus clair et à forger leur sens critique. L’un d’eux est le projet 30 secondes avant d’y croire, un programme de lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles. Il a été mis sur pied par la FPJQ, en collaboration avec l’Agence Science-Presse.
« Des formations sont offertes aux étudiants de niveau secondaire et postsecondaire pour reconnaître les fausses nouvelles. Les citoyens peuvent également consulter les fiches d’informations accessibles sur le site 30secondes.org. Elles recensent notamment les différents types de fausses nouvelles et leurs impacts sur la société », souligne Audrey Folliot, vice-présidente de la FPJQ-Montérégie, bénévole au programme 30 secondes avant d’y croire et journaliste à Boom 104.1-106.5.
Ces outils permettent aussi de sensibiliser la population au rôle d’une presse responsable et de mieux faire connaître le travail des journalistes.
(Source : FPJQ-Montérégie)