On se souviendra que l’organisme avait déménagé au 3500, chemin St-Roch, lui permettant ainsi d’augmenter sa capacité d’accueil, ce qui était prévu dans la phase I de son développement. « Nous sommes passés de six à neuf lits, mais là, nous devons composer avec un dégât d’eau, ce qui donne temporairement un lit en moins », nous dit Claude Daigle, directrice générale de la Maison l’Ancrage Pierre-De Saurel.
Au fil du temps, les besoins sont de plus en plus grandissants. « Il commence à se former une liste d’attente. J’ai déjà trois jeunes qui attendent une place », révèle Mme Daigle.
Le fait que des jeunes en famille d’accueil franchissent le seuil des 18 ans et doivent quitter peut expliquer, en partie, cette situation. « Et il peut arriver que des familles d’accueil ne puissent plus les garder, pour des raisons de santé des tuteurs ou autres », explique la directrice générale.
La phase II va également bon train, soit la rénovation et l’aménagement d’un logement de transition supervisé, équivalent d’un 4 1/2. « Heureusement, les entrepreneurs qui voient à l’aménagement nous aident, mais nous avons toujours besoin de financement et aussi d’âmes généreuses qui pourraient nous fournir des éléments d’ameublement. Pas des électroménagers, car les jeunes peuvent utiliser ceux qui sont dans la partie commune où se trouvent les lits », précise Mme Daigle.
Même si les choses vont beaucoup mieux depuis quelques mois pour l’organisme, il a longtemps dû faire face à la précarité. En septembre 2023, si la Maison L’Ancrage, qui est membre du Regroupement des Auberges du cœur depuis 2023, n’avait pas eu le financement nécessaire, l’organisme aurait dû fermer.
Les prochains défis demeurent donc de finaliser l’aménagement du 4 1/2. Un appel est lancé à ceux, particuliers ou entreprises, qui pourraient soutenir l’organisme. On se rend au www.maisonlancrage.com/donner.