8 mai 2024 - 07:45
La Maskoutaine Maude Duval brille de tous ses feux en rugby
Par: Stéphane Fortier

Maude Duval en pleine action avec les Volontaires du Cégep de Sherbrooke. Photo gracieuseté Yves Longpré

Avec les Abénakis de Sherbrooke. Photo gracieuseté Yves Longpré

Maude Duval, une jeune étudiante originaire de Yamaska qui joue au rugby au Cégep de Sherbrooke, a été élue Athlète féminine de l’année 2024 lors de la 53e soirée Honneur aux sportifs de l’institution qui s’est tenue le 25 avril dernier.

À quoi peut-on attribuer l’honneur qu’elle vient de recevoir? « Je me suis beaucoup impliquée. Du rugby, j’en mange. C’est vraiment une passion pour moi. Je me suis découverte par ce sport. Mes coachs m’ont poussé à maîtriser mon sport », justifie Maude Duval.

Ce qu’elle ne dit pas, par modestie, c’est qu’elle est toute une joueuse offensive, performante, et n’hésite jamais à foncer. Et hors saison, elle s’est alignée les Abénakis de Sherbrooke, le seul club civil de rugby à XV en Estrie. Maude est toujours sur un terrain.

Maude Duval pratiquait le rugby à 7 au Cégep, mais elle s’alignera l’année prochaine pour l’Université Bishop’s au rugby à XV.

Mais comment a-t-elle découvert le rugby surtout pratiqué en Europe? « Mon frère et ma sœur ont joué au football et ils m’ont donné le goût de pratiquer un sport de contact. Mais le football féminin n’est pas tellement pratiqué dans les cégeps. Une des instructrices de l’équipe, les Volontaires, du Cégep de Sherbrooke, avait coaché une équipe de rugby à Victoriaville et a étudié à l’Université de Sherbrooke où il y avait aussi une équipe. Elle a voulu implanter ce sport au Cégep et, dès la troisième année de ma Technique en santé animale, en 2022, je me suis inscrite, car je voulais essayer ce sport », relate Maude Duval.

Les entraînements et les matchs avec flags se sont succédé au printemps 2022. « Il nous fallait nous familiariser avec ce sport », explique-t-elle.

Mais les Volontaires ont appris rapidement les rudiments du rugby. « La première saison, à l’automne 2022, nous avons perdu en finale et en mai 2023, nous remportions le championnat régional après avoir terminé premiers dans la saison. Mais il faut dire que nous avions des recrues qui avaient joué au rugby au secondaire », ajoute humblement Maude Duval qui joue pilier ou ailier.

Maude Duval ne jouait que depuis deux ans et pourtant, en 2024, elle faisait la sélection de l’équipe du Québec au rugby à XV après avoir fait l’équipe du Québec en rugby à 7 l’année précédente. « Avant de jouer à XV, je voulais être sûre de maîtriser le sport », dit-elle. Quelle est la différence entre le 7 et le XV? « Au rugby à 7, il y a plus d’espace, plus de courses et de techniques, tandis qu’au rugby à XV, il y a plus de contact, de placage, c’est plus robuste », indique Maude.

Qualités

Pour réussir au rugby comme Maude le fait, il faut faire preuve de persévérance et d’engagement. « Il faut s’entraîner au gym, renforcer notre corps afin d’éviter les blessures. Il faut être en grande forme, car la fatigue peut être la cause de blessures ».

Mais ça brasse au rugby, surtout lorsqu’il y a des empilades. Comment éviter de se faire mal? « Outre développer un corps résistant, tout est dans la technique », souligne-t-elle.

Maude a hâte de jouer du rugby à XV l’an prochain, à l’Université Bishop’s où elle étudiera en biologie. Maude a déjà joué à New York en rugby à XV avec la délégation du Québec et elle souhaite aller toujours plus loin dans son sport.

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