Cette exposition, qui s’intitulera Confluent, faisant référence au Richelieu et au Saint-Laurent, prendra la place de celle qui est en vedette depuis déjà 2009, L’observatoire du lac St-Pierre.
D’ailleurs, le 17 juin dernier, le conseil municipal avait officialisé le versement d’une contribution financière de 250 000 $ en argent et 25 000 $ en services à la Corporation soreloise du patrimoine régional afin de renouveler l’exposition permanente du Biophare. Une somme de 70 000 $ sera versée dès le mois de septembre à cet effet. Anne-Marie Dulude, directrice générale du Biophare est, incidemment, très heureuse et reconnaissante de l’apport que la Ville de Sorel-Tracy apporte au musée comme Rio Tinto, Desjardins et Power Corporation, d’ailleurs.
Pourquoi une exposition appelée Confluent? « Le Richelieu et la Saint-Laurent ont toujours été des voies de navigation importantes, d’abord pour les Amérindiens et ensuite pour les colons, les voyageurs et les entreprises. Elles ont été les autoroutes d’une époque », mentionne Anne-Marie Dulude.
Cette exposition sera, bien sûr, agrémentée d’expositions temporaires comme c’est le cas depuis plusieurs années. « On y retrouvera l’histoire, l’industrie maritime, l’environnement et aussi des sujets qui n’avaient pas encore été mis en valeur jusqu’ici, tels que les bateaux blancs (de véritables palais flottants reconnaissables à leurs cheminées noires, rouge et blanc que les riverains regardaient passer) », indique Mme Dulude, une véritable apôtre de la protection de l’environnement.
S’il y aura une belle place consacrée aux maquettes de bateaux, parce que l’industrie maritime fait partie de l’ADN de Sorel-Tracy et des environs, il sera évidemment beaucoup question de la faune, de la flore, bref, de la diversité et de la beauté de la nature. « Ce sera comme si les visiteurs voyageaient sur l’eau », mentionne la directrice générale.
Plusieurs entrevues ont été effectuées par l’équipe du Biophare, Anne-Marie Dulude en tête, auprès de spécialistes en faune aquatique, en environnement et aussi, auprès de gens qui habitent les îles pour en faire des vidéos fort instructives qui seront présentées à l’occasion de cette exposition. « Nous avons aussi eu l’usage d’un drone pour des prises de vue de toute beauté. On va vraiment faire voyager les gens, tout en leur faisant traverser différentes périodes de l’histoire », renchérit Mme Dulude. À l’aide de jeux d’observation, cette exposition suscitera, à coup sûr, chez les visiteurs, une réflexion sur ce qui leur aura été présenté.
Évidemment, le Biophare va poursuivre ses ateliers auprès des jeunes des écoles et les randonnées (excursions) nautiques dans l’archipel du lac St-Pierre. « Et cette année, nous avons intégré une troisième randonnée en soirée », révèle fièrement Anne-Marie Dulude.
