8 juin 2022 - 08:10
Cofondée par la Soreloise d’adoption Sandrine Faust
La plateforme d’aide à la réussite scolaire Alloprof souffle 25 bougies
Par: Alexandre Brouillard

La cofondatrice et directrice générale d’Alloprof, Sandrine Faust, a vécu plusieurs années à Sorel-Tracy. Photo gracieuseté

Depuis sa création en 1996 par la Soreloise d’adoption Sandrine Faust, Alloprof a offert plus de 230 millions d’accompagnements éducatifs au Québec. L’organisme compte bien poursuivre sa mission, alors que plusieurs nouvelles initiatives verront le jour prochainement pour aider les jeunes âgés de 6 à 17 ans.

L’idée d’Alloprof est née d’une émission diffusée dans les années 1990 sur la chaîne Télé-Québec durant laquelle des projets scolaires étaient présentés et des élèves téléphonaient pour poser des questions. À l’époque, Sandrine Faust était une des enseignantes qui répondait aux questions.

« De fil en aiguille, l’émission n’a pas perduré. Je me suis donc dit qu’il y avait là une possibilité. J’ai fait un plan d’affaires et réuni des partenaires pour créer Alloprof », explique la cofondatrice et directrice générale de l’organisme, Sandrine Faust.

Depuis 25 ans, la principale ambition de l’organisme est de soutenir gratuitement les jeunes du Québec et leurs parents dans la réussite scolaire. Ainsi, l’organisme éducatif a contribué à transformer toute une génération en influençant le parcours académique de plus d’un million d’élèves québécois, dont environ 150 000 en Montérégie.

« Alloprof, c’est bien plus qu’un service d’aide aux devoirs, c’est un réel projet de société. La poursuite des études et l’obtention d’un diplôme comptent dans la vie d’un individu, mais aussi pour toute la société, en offrant de meilleures conditions de vie, des perspectives professionnelles plus diversifiées et valorisantes, et une plus grande implication dans la vie citoyenne », souligne Mme Faust.

Diversifier l’offre de services

Lors des premières années d’activités, les services d’Alloprof étaient seulement offerts par téléphone. Avec le temps, l’organisme a graduellement offert ses services sur le web. De 2002 à 2020, plusieurs nouveautés ont été mises en branle, soit une bibliothèque virtuelle, un forum, des jeux vidéo pédagogiques, une chaîne YouTube, un service d’aide par texto et des cyberprofs.

« À travers l’élaboration de tous ces services, les défis des élèves sont restés sensiblement les mêmes. Nous avons toujours reçu des questions surtout en lien avec les maths et les sciences. Il y a eu certaines réformes qui ont aussi amené leurs lots de questions. À vrai dire, les bêtes noires sont toujours un peu les mêmes », indique la cofondatrice.

Alors que les services éducatifs d’Alloprof étaient originalement seulement offerts en français, l’équipe s’est récemment affairée à développer des services en anglais.

« La COVID a créé une sorte de pression pour qu’on soutienne les élèves en anglais. Tous nos services seront bientôt offerts tant en français qu’en anglais », confie la directrice générale, en précisant que cette adaptation du contenu d’Alloprof dans la langue de Shakespeare permettra d’aider 100 000 élèves supplémentaire d’ici 2024, dont plusieurs jeunes de communautés autochtones.

Intelligence et ludification

Avec l’intention de continuer d’innover pour soutenir les élèves, de renforcer le tissu social et d’aider les plus vulnérables, l’organisme a plusieurs projets en branle.

« Aujourd’hui, nous continuons d’améliorer l’expérience de l’élève et notre impact sur ses apprentissages en intégrant l’intelligence artificielle et la personnalisation à nos ressources », précise Mme Faust.

En effet, l’organisme met actuellement à profit les plus récents développements liés à l’intelligence artificielle pour offrir une expérience toujours plus personnalisée aux élèves, et pour leur proposer des outils ainsi que des services adaptés à leurs défis scolaires.

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