15 juillet 2020 - 06:01
Budget 2020-2021 du Centre de services scolaire de Sorel-Tracy
La réduction des taxes scolaires amène peu d’impact au niveau financier
Par: Katy Desrosiers

La directrice des Services des ressources financières du Centre de services scolaire de Sorel-Tracy, Marie-Claude Larrivée, lors du dépôt du budget l’an dernier. Photo Katy Desrosiers | Les 2 Rives ©

Le Centre de services scolaire (CSS) de Sorel-Tracy, anciennement la Commission scolaire de Sorel-Tracy, a déposé le 7 juillet son budget initial pour 2020-2021. Dans celui-ci, on remarque que la réduction des taxes scolaires n’influence pas les revenus puisque le gouvernement compense cette perte.

La directrice des Services des ressources financières, Marie-Claude Larrivée, explique que la baisse de revenus liée à la taxe scolaire est d’environ 1 719 000 $, mais le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur offre un montant pour compenser. La somme, au lieu de provenir du contribuable, provient donc du ministère. Cette hausse correspond, pour 2020-2021, à 3 366 793 $.

Également, pour une seconde année, un déficit autorisé a été intégré au budget. Il est cette année de 751 717 $.

« Le ministère nous autorise encore à aller jusqu’à 15 % de nos surplus cumulés libres. Tant qu’on l’autorise, nous, on le demande. Si on n’en a pas besoin, tant mieux, mais si on en a besoin, il est disponible. C’est comme une prévision, s’il y a des imprévus », explique Mme Larrivée.

La directrice des ressources financières ajoute que ce budget est en continuité avec celui de l’an dernier et qu’il ne comporte pas de changements majeurs. Seulement certaines mesures ont été bonifiées et d’autres nouvelles sont arrivées. Mais celles-ci ne correspondent pas à des montants extraordinaires, avance-t-elle.

Également, pour 2020-2021, deux nouvelles classes de maternelle quatre ans seront implantées, soit une à l’École Saint-Roch et une à l’École Sainte-Anne-les-Îles. Elles s’ajoutent à celles existantes situées aux écoles Maria-Goretti et Martel.

Des investissements devancés

Avec le contexte de la COVID-19, le ministère a devancé certains investissements au niveau du maintien des bâtiments afin de stimuler l’économie. Ainsi, on remarque que le montant dédié pour ce secteur a augmenté de 3 419 206 $, pour se chiffrer à 5 026 277 $. Pour l’investissement dans les infrastructures technologiques, on constate une hausse de 789 615 $.

« Pour le maintien des bâtiments, l’an passé, si j’arrondis, on était à 5 M$ et cette année, si j’arrondis encore, le ministère donne 8,5 M$. C’est donc 3,5 M$ de plus à utiliser pour des travaux dans des bâtiments », souligne Mme Larrivée.

Les acquisitions au niveau des infrastructures technologiques se traduisent, entre autres, par l’achat d’outils numériques et de robotique pour les écoles, ce qui permet l’efficience et l’optimisation des infrastructures. « Avec toutes les nouvelles acquisitions, il faut que le système soit capable de supporter tout ça », ajoute Mme Larrivée.

Cependant, comme les travaux ayant lieu actuellement ont été approuvés il y a plusieurs mois, les sommes devancées serviront pour des travaux dans les prochaines années.

Impact de la COVID-19

Marie-Claude Larrivée mentionne que le contexte de pandémie n’a pas vraiment eu d’incidence sur le budget, sauf pour les montants attribués pour l’entretien ménager.

« On a pris une provision au niveau de la conciergerie et de l’entretien. Avec la rentrée, on prévoit avoir besoin d’aide à ce niveau. C’est ce qui est prévu d’ailleurs pour l’ensemble des Centres de service. On pouvait utiliser nos enseignants au secondaire à plusieurs tâches. Ils pouvaient aider à la désinfection, mais les enseignants à la rentrée devraient normalement retourner dans les écoles secondaires. Ça prendra donc plus de personnel », explique-t-elle.

Sinon, pour le reste du budget, il a été pensé comme si la rentrée à venir se déroulait normalement, selon la demande du ministère.

Le budget est sujet à changement au cours des prochains mois puisque la population scolaire est aussi appelée à changer. Le ministère fournit l’allocation finale pour le secteur des jeunes seulement après avoir reçu les données de fréquentation au 30 septembre.

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