« Avec les coupures importantes que nous subissons, le transport collectif non adapté est en somme un luxe qu’on ne peut plus se payer », a dit le président du conseil d’administration du Service de transport adapté et collectif régional (STARC) de la MRC de Pierre-De Saurel, le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin.
« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous y mettons fin, nous sommes conscients que cela affectera ces usagers », ajoute-t-il. « D’autant plus que la mission du STACR n’est pas d’assurer un service de transport individuel, mais d’être un service complémentaire, et non pas rival, à celui de taxi », poursuit-il.
M. Péloquin a précisé que, depuis le début du projet pilote, en décembre, le projet ne s’est pas avéré concluant. Seulement huit personnes de plus avaient profité du service qui a tout de même exigé près de 12 000$ en frais supplémentaires.
Un service qui a évolué
Rappelons que ce projet pilote permettait aux usagers de circuler de Sorel-Tracy vers les municipalités rurales et vice versa, sans qu’il y ait nécessairement une personne à mobilité réduite à bord de l’autobus.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le transport adapté a d’abord été mis sur pied pour desservir les personnes handicapées seulement.
Puis la MRC a cru bon de prendre à bord des personnes sans mobilité réduite quand il restait des places libres, lors de transports adaptés cédulés. Ainsi est né le transport adapté et collectif. Une décision qui répondait aux besoins de plusieurs.
Puis le premier décembre dernier, la MRC a tenté de desservir le milieu par un transport collectif pur et simple. Elle offrait de véhiculer les usagers (aller-retour) de Sorel-Tracy vers la municipalité qu’ils habitent et/ou ils travaillent, en milieu rural, en l’absence de personne handicapée à bord, et ce, tout en maintenant le transport adapté des personnes à mobilité réduite.
Une décision prise à la suite de plaintes faites par les usagers du transport collectif qui disaient ne pas pouvoir compter sur ce transport, car ils n’y avaient accès que si une personne handicapée l’utilisait. Ce qui était peu pratique pour un étudiant ou un travailleur qui avait besoin à heures précises du service.