C’est ce que révèlent les plus récentes statistiques publiées par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) sur l’état du marché immobilier résidentiel québécois, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
En fait, d’avril à juin, 158 maisons ont trouvé preneurs. Mais leur prix moyen a chuté à 156 000$, soit 3% de moins que l’an dernier à la même date.
Ces résultats marquent tout de même une légère hausse par rapport au premier trimestre où 127 maisons ont changé de mains sur les 326 qui affichaient l’affiche « À vendre ».
À noter cependant que parmi les plus petits centres urbains, les agglomérations de Val-d’Or (+55%), de Saint-Sauveur (+36%), de Sainte-Adèle (+28%) et de Thetford Mines (+26%) se sont démarquées en enregistrant les hausses de ventes les plus prononcées.
Finalement, l’offre de propriétés résidentielles a continué d’augmenter partout alors qu’il y avait, en moyenne, d’avril à juin 2015, 5% plus d’inscriptions en vigueur qu’à pareille période l’an dernier.
À Sorel-Tracy, c’est la deuxième année consécutive que l’on remarque une baisse du nombre de ventes. L’an dernier, on avait enregistré la vente de 381 maisons unifamiliales, soit 5% de moins qu’en 2013, à un prix moyen de 170 896$, cependant en hausse de 5%. Il a fallu en moyenne 122 jours pour compléter une vente.
Des facteurs qui influencent
Rappelons que plusieurs facteurs affectent la vente des maisons dont les taux hypothécaires, le taux d’inflation, la confiance des consommateurs dans l’économie, le nombre de mises en chantier réalisées dans un secteur et le marché du travail. On peut croire que le ralentissement de l’économie affecte la situation du marché immobilier sorelois.
À noter que pour les maisons de 125 000$ et moins, le marché sorelois est considéré comme équilibré alors que pour les maisons de 125 000$ à 225 000$, il en est un favorable aux acheteurs.