23 février 2022 - 08:37
La Saint-Oursoise Lia Mead n’abandonne pas son rêve olympique
Par: Alexandre Brouillard

Bien qu’elle ait subi une commotion cérébrale à l’automne 2021, Lia Mead ne baisse pas les bras et poursuit son entraînement. Photo gracieuseté

Lia Mead (à gauche) espère se tailler une place sur l’équipe canadienne de patinage de vitesse aux Jeux olympiques en 2026. Photo gracieuseté

Bien que la pandémie l’ait souvent tenue à l’écart des patinoires lors des deux dernières années, la patineuse de vitesse courte piste Lia Mead s’entraîne toujours avec l’objectif de participer aux prochains Jeux olympiques d’hiver qui se dérouleront à Milan et Cortina D’Ampezzo, en Italie, en 2026.

Cette année, Lia Mead a suivi les Jeux olympiques d’hiver de Beijing avec une attention particulière. « C’est le fun de voir les athlètes compétitionner, lance la Saint-Oursoise avec enthousiasme. Je trouve ça passionnant, surtout que l’équipe canadienne de patinage est très forte. »

En 2026, si tout se déroule comme elle le désire, la jeune fille de 18 ans souhaite s’envoler vers l’Italie pour représenter le Canada aux prochains Jeux olympiques d’hiver et ainsi imiter les patineuses québécoises Alyson Charles, Kim Boutin, Danaé Blais et Florence Brunelle qui ont fait briller le Canada, cette année, à Beijing.

D’ailleurs, il y a trois ans, Lia Mead s’entraînait au côté de la Trifluvienne Florence Brunelle, qui a terminé au pied du podium avec ses coéquipières, lors du relais féminin 5000 mètres, aux Jeux olympiques de Beijing.

« Je m’entraînais avec elle et je la connais un peu. C’est fou de la voir aller aux Jeux olympiques, elle est tellement jeune. Qu’elle se soit rendue là-bas et qu’elle puisse faire partie de l’équipe canadienne, moi aussi ça me donne le goût », confie la jeune patineuse.

La pandémie change la donne

La pandémie a bouleversé les derniers mois de compétition en patinage de vitesse. Lors d’une saison dite normale, Lia Mead participe à une douzaine d’épreuves. Toutefois, depuis mars 2020, elle n’a même pas pris part à six épreuves.

« L’an dernier, on en a eu seulement une et, cette année, j’ai participé à seulement deux ou trois compétitions, déplore-t-elle. J’étais censée avoir plusieurs compétitions après Noël, mais la plupart ont été annulées. Ma dernière compétition est la Coupe Canada en novembre dernier à Calgary. Ça ne s’est pas bien passé. J’ai eu plusieurs chutes et une commotion cérébrale. »

Malgré les embûches, dont les mesures sanitaires qui l’ont empêchée de s’entraîner pendant plusieurs semaines, la jeune patineuse persévère continuellement. « Ce sont beaucoup de hauts et de bas. On peut s’entraîner quelque temps et ensuite, on ne peut plus. C’est un peu instable, mais je me sens encore super confortable sur mes patins et je suis toujours prête à prendre part à des compétitions », confie-t-elle.

D’ailleurs, lors des dernières épreuves, elle a réussi à maintenir son classement. « Au début de l’année 2020, j’avais atteint beaucoup de mes objectifs, j’avais battu mes temps et j’étais montée dans le top 20 [des patineurs] au Canada. […] Actuellement, je me situe dans le top 25 au pays », indique Lia Mead.

Pour les prochains mois, son objectif est de continuer à patiner et d’avoir l’occasion de démontrer son savoir-faire lors de compétitions. « Je vais continuer à m’entraîner fort pour pouvoir atteindre mon rêve de participer aux Jeux olympiques », conclut Lia Mead.

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