Présentés lors de concerts ou sous la forme de publications, les ténors de ces œuvres cherchaient avant tout à moraliser la chanson tout en valorisant le terroir.
M. De Surmont explique que « ce mouvement s’inscrit dans un contexte régionaliste pan-breton qui vaudra au barde Théodore Botrel une grande considération au Canada français. Après la venue de ce dernier au pays en 1903, Albert Larrieu et Charles Marchand font la promotion du botrélisme sous la bannière de « La Bonne Chanson« . C’est sous l’influence de ces derniers que l’abbé Charles-Émile Gadbois fonde à Saint-Hyacinthe, en octobre 1937, Les Éditions de La Bonne Chanson dans sa version canadienne-française à qui l’on doit, entre autres, la chanson Partons, la mer est belle ».
Le directeur scientifique d’un ouvrage sur le sujet, Jean-Nicolas De Surmont, est aussi auteur de cinq livres, deux ouvrages collectifs, d’une traduction ainsi que de plusieurs articles publiés dans une quarantaine de pays touchant différents domaines. Trois de ces livres portent sur la chanson québécoise dans le sillage de Bruno Roy dont il a fréquenté la personne et l’œuvre pendant des années. Il a enseigné à l’Université de Metz, de Nancy II et à Barcelone, tout en poursuivant ses activités de recherche et de direction artistique à Bruxelles dans le cadre des activités de l’ASBL La Porte dorée.