13 octobre 2021 - 03:00
Achalandage au centre-ville
La Société des traversiers assure utiliser tous les moyens possibles pour diminuer l’attente
Par: Katy Desrosiers

L’attente au centre-ville de Sorel-Tracy près du traversier exaspère les élus. Photothèque | Les 2 Rives ©

Lors de la séance du conseil de ville de Sorel-Tracy du 20 septembre, les élus ont demandé à la Société des traversiers du Québec (STQ) d’utiliser plus efficacement les guichets et l’aire d’attente de la traverse Sorel-Tracy – Saint-Ignace-de-Loyola afin d’éviter les embouteillages au centre-ville. De son côté, la STQ assure utiliser les ressources disponibles pour être le plus efficient possible.

« Tout ce qu’on demande : soyez indulgent dans la mesure du possible pour que le service puisse bien couler parce que [ce sont] les utilisateurs que vous emmerdez », avait lancé lors de la séance le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, visiblement exaspéré par la situation.

En réaction à cette sortie du conseil de ville, le conseiller en communications pour la STQ, Bruno Verreault, souligne que la Société des traversiers est consciente que l’achalandage actuel crée une forte pression dans les rues des deux villes desservies par le service. Il assure qu’aucun moyen de pression n’est en cours.

« Dès que c’est possible, toutes nos billetteries sont ouvertes. Les espaces disponibles dans notre aire de stationnement sont utilisés de façon optimale », assure-t-il.

M. Verreault souligne également que les travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine occasionnent un achalandage hors du commun et que la STQ travaille en collaboration avec le ministère des Transports du Québec pour prévenir les situations problématiques. La situation sera discutée avec le comité des mesures de mitigation des travaux du pont-tunnel.

La responsabilité de la STQ, avance-t-il, est d’informer les clients lorsqu’il y a de l’attente à la traverse via le système d’alerte et d’assurer que le service soit optimal. Il conclut en soulignant que la STQ est au maximum de sa capacité en cette période de pénurie de main-d’œuvre.

Avec la collaboration d’Alexandre Brouillard

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