22 juillet 2025 - 08:15
Championnat du monde d’Ironman
La Soreloise Vicky Falardeau parmi la crème mondiale
Par : Alexandre Brouillard

La Soreloise Vicky Falardeau au Ironman Les Sables d’Olonne, en France, en juin dernier. Photo gracieuseté

Vicky Falardeau en pleine action sur son vélo en France. Photo gracieuseté

La détermination, Vicky Falardeau est tombée dedans lorsqu’elle était jeune. Bien qu’elle dédie beaucoup de son temps à ses enfants et à son emploi, la Soreloise trouve le moyen de s’entrainer 15 heures par semaine pour performer dans son sport de prédilection : le triathlon.

Et Vicky ne fait pas que s’entrainer, elle excelle également. Grâce à une performance de 11 heures, 48 minutes et 19 secondes au Ironman Les Sables d’Olonne, en France, en juin dernier, la Soreloise s’est classée pour le Championnat du monde Ironman qui aura lieu à Kona, à Hawaï, en octobre prochain.

« Le matin du 22 juin, je me suis sentie calme, détendue et prête. Il faisait 22°C au plus chaud de la journée, et je ne ressentais aucun stress. Le départ a été donné, et, après avoir couru 200 mètres sur la plage, j’ai plongé dans l’eau. Je suis sortie de l’eau après 3,8 km en 1:16:31. J’ai abordé les 180 km de vélo avec plaisir. Le parcours était magnifique, traversant 17 communes, avec de nombreux spectateurs qui nous encourageaient. J’ai terminé le vélo en 5:45:06 », relate-t-elle.

La tâche s’est compliquée à la course à pied. « Je n’avais aucune idée de mon temps global, car j’avais accroché ma montre pendant la nage. Les 200 premiers mètres sur la plage, dans le sable, ont été difficiles, car mes chaussures se sont remplies de sable et combiné avec le sel de la mer, ça m’a causé de vives douleurs aux pieds. Après ces 20 km, mes pieds me faisaient énormément souffrir, et j’ai dû ralentir et marcher plus souvent. Mon mental a été mis à rude épreuve. J’ai terminé le marathon en 4:30:36. Je savais que je pouvais faire mieux, mais j’étais fière de mon accomplissement. En entendant la phrase magique « Vicky, YOU ARE AN IRONMAN », les larmes aux yeux sont montées et j’ai reçu ma médaille. Un sentiment intense d’accomplissement m’a envahie », se remémore-t-elle avec fierté.

Son temps lui a permis de se classer dixième dans sa catégorie (F45-49). « Il y avait 37 femmes dans cette catégorie et 286 au total, soit 11 % des finishers. Il y avait 2552 participants totaux », indique Vicky.

Elle s’envolera donc vers Kona en octobre prochain pour prendre part au Championnat du monde. « C’est un rêve devenu réalité, admet-elle. Je compte bien profiter de cette expérience au maximum. »

Une volonté de fer

C’est en 2016 que Vicky Falardeau s’est lancée dans le triathlon. À l’époque, elle pratiquait déjà la course à pied et le vélo. Mais la nage n’était pas une discipline qu’elle chérissait particulièrement. « Quand j’étais jeune, j’étais passée près de me noyer et je suis demeurée marquée. Mais lorsque ma mère est décédée, j’ai voulu trouver une façon de me surpasser et montrer l’exemple à mes enfants. Je me suis donc lancée dans le triathlon », explique-t-elle.

Depuis 2016, elle a complété une vingtaine de triathlons, et ce, de diverses distances, soit sprint, olympique, demi-ironman et ironman.

Ainsi, l’idée de participer au Championnat du monde ne l’intimide aucunement, bien qu’elle se mesurera aux meilleures triathloniennes de la planète, dont certaines professionnelles. « Je ne suis pas stressée, mais très excitée. J’ai déjà assisté au Championnat du monde en 2019 à Kona. Je connais les lieux. J’ai hâte d’y être », assure-t-elle.

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