« C’est un projet économique majeur. Tous les candidats ont mis ce projet au sommet de leur priorité pour Contrecœur. Je souhaite que le député l’appuie, mais aussi qu’il fasse de bonnes représentations pour nous. L’impact économique sera énorme », explique la mairesse de Contrecœur, Maud Allaire.
Outre ce projet majeur qui attend notamment des autorisations au niveau fédéral, Mme Allaire espère que le prochain gouvernement fera des représentations pour deux dossiers bien précis en termes de transport : l’implantation d’un feu de signalisation sur la montée Saint-Roch et la réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h sur la route 132 entre les rues Gauthier et Mallard.
« On a fait plusieurs demandes au ministère des Transports. On espère que le député militera pour nous dans ces deux cas pour assurer la sécurité de nos citoyens. Comme les autres maires de la Rive-Sud, on supporte aussi l’idée d’élargir l’autoroute 30 entre la 20 et la 10 pour favoriser la fluidité », soutient Mme Allaire.
En santé, Maud Allaire espère qu’une ambulance sera en place en permanence à Contrecœur. En novembre dernier, un homme est décédé parce qu’il y avait un manque d’ambulance à Sorel-Tracy, si bien qu’une ambulance de Saint-Bruno-de-Montarville a été déployée, mais il était trop tard. « Cette semaine, une dame est allée à l’hôpital, mais une chance que les premiers répondants ont bien réagi en lui faisant un massage cardiaque avant l’arrivée de l’ambulance. Il nous faut une ambulance sur notre territoire, notre ville est en pleine croissance », juge-t-elle.
La mairesse souhaite aussi que le projet de Cité 3000 se développe et obtienne les permissions nécessaires de Québec afin de s’implanter comme il se doit à Contrecœur. Elle demande aussi que la Colonie des Grèves obtienne les subventions lorsque demandées « afin que ce joyau soit préservé », avance-t-elle. Elle désire aussi obtenir les subventions dans son futur projet de Centre d’interprétation maritime afin de développer le tourisme à Contrecœur.
« On veut que le député parle en notre nom dans plusieurs dossiers. Je parle de projets ici, mais j’aime mieux qu’on parle plus largement que spécifiquement. Nous serons là pour faire connaître les besoins de Contrecœur au fur et à mesure », conclut Mme Allaire.