L’organisme a quitté ses locaux maintenant désuets au Centre Notre-Dame, durant le temps des Fêtes. À l’heure actuelle, le nouvel emplacement dispose du même nombre de pieds carrés d’espace accessible aux personnes à mobilité réduite. En plus d’une nouvelle cuisine complète, l’ADIRS a aussi accès à une cour extérieure où elle pourra y organiser des activités en toute sécurité.
« On va pouvoir élargir notre de services dans une vision à long terme puisque les besoins actuels ne sont pas tous répondus. Si on a des ententes de services ou d’autres sous, on va être capable de le faire », affirme la directrice de l’ADIRS, Julie Trudeau.
L’organisme prévoit toutefois aménager le sous-sol du bâtiment à long terme afin de le rendre accessible à toute sa clientèle. « C’est notre défi pour la prochaine année. On va devoir trouver les sous pour effectuer les travaux », ajoute-t-elle.
Semaine québécoise de la déficience intellectuelle
La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui se déroule du 11 au 17 mars, garde encore sa pertinence, assure Mme Trudeau.
« Le but premier est la sensibilisation. Il reste encore des peurs et des craintes pour ceux qui ne côtoient pas ces personnes. Ils ne peuvent imaginer tout ce qu’elles sont capables de faire. Les gens mélangent encore la maladie mentale et la déficience intellectuelle », mentionne-t-elle.
Une exposition mettant à l’honneur des œuvres réalisées par des personnes ayant une déficience intellectuelle est présentée du 11 au 15 mars à l’Espace Galerie au Centre récréatif Au fil des ans.
L’ADIRS organise aussi des portes ouvertes le 13 mars de 10h à midi afin de dévoiler les nouveaux locaux.
L’ADIRS compte près de 300 membres, dont 140 ont une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.