En décembre, le CABBR ainsi que le G.E.S.T ont bénéficié de la Guignolée. En 2021, un montant de 107 086,36 $, regroupant les dons en argent et en denrées a été récolté, ce qui est un peu moindre qu’en 2020 alors que 140 479,65 $ avaient été amassés. Toutefois, en 2020, les organismes avaient reçu une aide supplémentaire de Centraide et de Desjardins.
Cette année, 893 familles ont été aidées, soit 300 au G.E.S.T. et 593 au CABBR. L’an dernier, 878 familles avaient été aidées, soit 250 familles au G.E.S.T. et 628 au CABBR.
Des services modifiés au CABBR
Le directeur général du CABBR, Ando Andrianady, remercie les donateurs et les églises de la région pour leurs dons, ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy avec la Guignolée des affaires et des médias.
Le CABBR offre plusieurs services reliés à l’aide alimentaire, mais la pandémie et le variant Omicron sont venus les modifier.
Le marché est toujours en branle. Les boîtes d’articles d’épicerie offertes à un coût symbolique sont remises temporairement à l’extérieur.
M. Andrianady constate une hausse des demandes d’aide à l’arrivée de l’hiver. En octobre 2021, le nombre de dépannages était de 487. Il est passé à 527 en novembre. Pour les deux premières semaines de décembre, il était de 306.
Le service de la popote roulante a dû être restreint dans les dernières semaines. Le service régulier devrait reprendre sous peu. Les ateliers de cuisine collective sont temporairement suspendus.
Les déjeuners dans les écoles se poursuivent, mais les boîtes sont livrées directement aux maisons. M. Andrianady constate une forte hausse des demandes. Pour l’année scolaire 2020-2021, il y avait 88 enfants au départ et 110 à la fin de l’année. En novembre 2021, il y avait 133 enfants bénéficiaires. Mais avec les frères et sœurs à la maison, plus d’enfants pigent dans les boîtes.
« La faim étant la faim, on ne peut pas dire aux parents que leurs autres enfants n’auront pas droit au déjeuner », explique le directeur du CABBR. Les boîtes sont donc bonifiées.
Hausse des dépannages au G.E.S.T.
Au G.E.S.T, le 17 décembre, près de 1700 boîtes de nourriture ont été remises pour le temps des Fêtes. Près de 80 bénévoles ont participé à la journée. Chaque famille ou personne recevait des items qui constituent une épicerie complète pour permettre de se nourrir pendant environ deux semaines.
Même si la COVID perdure, le directeur général du G.E.S.T, Gil-Émil Laflamme avoue que les donateurs ont été généreux. Mais l’organisme a reçu moins d’argent que l’an dernier en raison de l’absence d’une aide spéciale de Centraide.
« Ç’a permis de répondre aux besoins des familles fragilisées. Pour nous, c’est une réussite à ce niveau-là », affirme M. Laflamme.
Grâce à de généreux donateurs, les familles qui se trouvaient sur la liste d’attente ont reçu des cartes-cadeaux pour accéder à de la nourriture en épicerie.
Hors période des Fêtes, l’organisme constate que les demandes pour l’aide alimentaire augmentent depuis qu’il est déménagé à Tracy. De quatre à cinq dépannages par mois, le G.E.S.T. en réalise maintenant entre 30 et 40. L’organisme dessert aussi des HLM pour l’aide alimentaire.
Des besoins plus criants à La Porte du Passant
À La Porte du Passant, la distribution de repas chauds se poursuit. L’organisme est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 15 h, sauf les mardis, mercredis et jeudis où il est ouvert 24 heures. Il a d’ailleurs reçu une aide financière pour offrir des soupers.
Les dîners sont servis entre 11 h 30 et 12 h 45. Il est préférable de se présenter pendant cette période pour avoir un repas chaud.
Les bénéficiaires peuvent entrer dans l’organisme pour aller chercher leur repas. « Pendant ces 15 minutes qu’ils sont avec nous, dans l’échange, on peut voir s’il y a un autre problème sous-jacent. S’ils ont besoin de parler, on fixe un rendez-vous téléphonique et un intervenant les rappelle dans l’après-midi », explique la directrice de l’organisme, Marie-Josée Averill.
L’organisme remet aussi des repas congelés pour les soupers.
Bien qu’avec la COVID Mme Averill remarque une baisse de l’achalandage, elle note que ceux qui viennent chercher des repas ont des problématiques souvent plus complexes que seulement liées à l’aide alimentaire.
La directrice rappelle que les dépannages alimentaires sont adaptés selon les besoins des bénéficiaires.