Élyane, la plus grande, a 16 ans et est inscrite en sport-études à l’école secondaire Fadette à Saint-Hyacinthe. « Nous avons trois périodes de 75 minutes le matin et l’après-midi est consacré au sport », explique d’abord Élyane Handfield.
Cette dernière s’aligne pour la formation de la Rive-Sud dans le junior AA. « Je joue à la ringuette depuis que j’ai 7 ans alors que nous demeurions à Sept-Îles. J’ai appris à patiner en débutant dans ce sport », relate Élyane Handfield qui avait joué auparavant pour Vallée du Richelieu (VDR).
Mais pourquoi avoir choisi la ringuette? « J’aime mieux jouer avec un anneau. Dépendant du calibre de jeu, c’est plus rapide que le hockey. Les règlements sont différents aussi et cela me convient. C’est un sport très axé sur la passe. Et je préfère la ringuette aussi du fait que c’est un sport d’équipe, bien sûr, mais aussi que chaque joueuse complète l’autre. Chacune peut combler les faiblesses de l’autre. C’est un sport de complémentarité », décrit Élyane, qui est une attaquante dotée d’un excellent tir du poignet.
Mais la ringuette n’est-elle pas en perte de vitesse? « Il est plus difficile de trouver des joueuses, c’est vrai », admet-elle.
Dès l’âge de 2 ans
Lexye Handfield est âgée de 8 ans et elle aussi a choisi la ringuette avant tout autre sport de glace. « J’ai commencé à jouer dès l’âge de 2 ans. Je trouve qu’au hockey, c’est plus difficile de garder le contrôle de la rondelle et c’est plus facile avec un anneau. C’est aussi plus facile de faire des virages. Et puis c’est un sport de filles et j’aime mieux jouer avec des filles. Il y a plus de chicane quand tu joues avec des gars », nous dit candidement Lexye Handfield, qui évolue pour VDR dans le novice B et va à l’école Saint-Jean Bosco à Sorel-Tracy.
À quelle position préfère-t-elle évoluer? « Dans le novice, on apprend à jouer à toutes les positions. J’ai joué à la défense, mais honnêtement, j’aime mieux jouer au centre », confesse-t-elle.
Lexye aimerait éventuellement prendre part aux Jeux du Québec dans cette discipline.
Ont-elles comme ambition de jouer un jour pour leur pays, ou dans la Ligue nationale de ringuette? « Je ne suis pas prête à tout sacrifier pour atteindre cet objectif. Je vais plutôt me consacrer à mes études », répond pour sa part Élyane, qui désire devenir technicienne en éducation spécialisée (T.E.S).
Quant à Lexye, elle a bien le temps de penser à l’avenir, mais chose certaine, pour l’instant, toutes deux veulent continuer à briller dans leur discipline.