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Après deux premiers week-ends passablement serrés, où les deux équipes se sont séparé les duels, les Éperviers n’ont fait qu’une bouchée des Marquis lors des matchs #5 et 6, l’emportant 5-1 à Sorel-Tracy jeudi puis 4-1 à Jonquière vendredi. Les Sorelois avaient aussi remporté la finale du six matchs l’an dernier contre les 3L de Rivière-du-Loup.
C’est un Adam Bourque fier qui s’est confié au journal Les 2 Rives, au lendemain de cette autre victoire historique.
« Tout le monde était unanime dans le vestiaire : l’an passé, on l’a gagnée [la Coupe Vertdure] pour la ville de Sorel-Tracy et les partisans. Ça faisait tellement longtemps qu’on n’avait pas gagné, qu’on passait proche et il y avait de la pression puisque la ville l’attendait. Cette année, on l’a gagnée pour nous. En arrivant en séries, on n’avait pas de pression. Dans le vestiaire après le match, on dirait que je n’y croyais même pas qu’on avait fait un back to back! », relate le #12, qui a terminé les séries avec deux buts, une passe et 46 minutes de pénalité en 13 matchs.
Groupe uni
« Nous avons tellement un groupe uni, nous sommes une famille. Nous n’avions pas la meilleure équipe, mais nous étions celle avec la meilleure chimie et le plus gros cœur », ajoute le capitaine de la formation soreloise.
Plusieurs ne donnaient pourtant pas cher de leur peau au match #5, alors qu’ils étaient privés de deux de leurs meilleurs attaquants, Étienne Brodeur et Marc-André Huot, en raison de suspensions. Mais quatre buts en première période, dont trois en avantage numérique, ont suffi pour propulser les Éperviers vers une avance de 3-2 dans la série. Le Sorelois Charles-Alexandre Drolet, appelé en renfort en raison des suspensions, a joué un fort match en récoltant un but et deux passes.
On connaît la suite : les Éperviers sont arrivés avec le vent dans les voiles à Jonquière et les joueurs sorelois y ont contribué encore une fois. Louis Mandeville a compté le premier but du match, tandis que Charles Tremblay a compté le deuxième (qui s’est avéré le but gagnant) en plus de récolter une passe.
« Je ne sais pas comment on a fait pour gagner de façon aussi convaincante! On est un groupe de gars qui a appris à gagner et on a trouvé un moyen de gagner. Tout le monde a acheté le plan de match de Christian [Deschênes] », souligne Adam Bourque, qui a tenu à remercier deux de ses amis en particulier.
« Je m’en voudrais de ne pas remercier Sébastien Rioux [son bon ami et capitaine des Éperviers l’an dernier], qui m’a montré le chemin et qui a été un mentor pour moi dans les dernières années. Il m’a montré comment amener un groupe à la victoire en élevant son jeu d’un cran. J’en profite aussi pour souhaiter une excellente retraite à Louis Mandeville, un autre Sorelois qui prendra un repos bien mérité », conclut le capitaine, qui devrait être de retour l’an prochain.