L’agence Santé Québec demande au CISSSME de réduire son budget de fonctionnement de 70 M$. Selon l’APTS, cette exigence aura des impacts sur les services à la population, contrairement à ce que disait la présidente et cheffe de direction de Santé Québec, Geneviève Biron, la semaine dernière. Ces compressions se concrétiseront, entre autres, par un gel d’embauche, l’annulation d’affichage de postes prévus et l’abolition de postes vacants qui ne seront pas remplacés.
« Nos gens sont inquiets et en colère. Santé Québec nous demande de nous serrer la ceinture une fois de plus et d’oublier les renforts espérés pour offrir plus de services et soulager nos membres de la surcharge qui les écrase. Prétendre que ça n’affectera pas l’accessibilité et la qualité des services, c’est une insulte à l’intelligence des gens », dénonce Joëlle Lavoie-Vigeant, représentante nationale.
L’APTS de la Montérégie Est entend se mobiliser contre cette vague de compressions budgétaires et toute commande gouvernementale visant à affaiblir l’offre de services à la population. L’organisation syndicale milite plutôt en faveur de réinvestissements importants pour valoriser les emplois dans le réseau public afin d’assurer des soins et services plus humains, accessibles et de qualité.
L’APTS regroupe et représente plus de 65 000 membres, dont 4000 en Montérégie-Est qui offrent des services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention.