7 avril 2023 - 08:16
Cérémonie de legs
L’Ardoise inaugure un banc en forme de livre devant ses locaux
Par: Alexandre Brouillard

Plusieurs personnes s’étaient réunies devant les locaux de L’Ardoise pour assister à la cérémonie de legs à la Ville de Sorel-Tracy. Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

Les locaux de L’Ardoise, groupe populaire en alphabétisation, seront maintenant distinctifs au centre-ville de Sorel-Tracy, alors qu’un banc en forme de livre orne désormais le trottoir au 50, rue du Roi.

Le 6 avril, L’Ardoise a procédé à une cérémonie pour léguer le banc à la Ville de Sorel-Tracy. L’événement a été l’occasion pour l’organisme d’exprimer sa reconnaissance envers la communauté soreloise et de faire un bref rappel des moments importants qui ont marqué son histoire depuis sa fondation.

Par ce banc, L’Ardoise souhaitait trouver une façon originale et mémorable de reconnaître la contribution de chaque personne qui a participé à la réalisation de sa mission et qui a fait une différence dans l’histoire de l’organisme.

« C’est l’idée folle qui nous est passée par la tête lorsqu’est venu le moment de souligner le 25e anniversaire de L’Ardoise, il y a un peu plus de deux ans, confie Martine Simard, directrice générale de L’Ardoise. Notre souhait, c’est aussi que l’ensemble de la communauté puisse en profiter. C’est pour cette raison que nous avons décidé de confier le banc à la Ville de Sorel-Tracy et à tous ses citoyens. »

Plusieurs écriteaux ornent le banc. On peut notamment y lire la mission et l’historique de l’organisme ainsi que le collectif intitulé Le passage du JE ou NOUS rédigé par des participants de L’Ardoise.

Rappelons que L’Ardoise a commencé ses activités en 1996 dans une démarche d’alphabétisation populaire. « Contrairement au système d’éducation traditionnel, l’alphabétisation populaire s’appuie sur la réalité des individus et sur leurs connaissances au lieu des apprentissages à acquérir », rappelle Mme Simard.

Cette dernière confie que depuis cinq ans, L’Ardoise et ses participants sont beaucoup plus sollicités pour contribuer au développement social de la communauté. « On est souvent interpellé pour participer à des forums citoyens et à des consultations publiques. Pour moi, c’est le résultat évident qu’il y a une prise de conscience collective sur le fait que l’analphabétisme est une problématique sociale et non individuelle. On va poursuivre avec beaucoup d’ardeur à faire valoir et à partager notre expertise pour faire partie de la solution », soutient Martine Simard.

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