29 mai 2015 - 00:00
L’Association des Aidants naturels développe deux nouveaux services
Par: Sarah-Eve Charland
Sonia Lessard de ROMAN/Appui Montérégie, le député de Richelieu, Sylvain Rochon, la coordonnatrice, Chantal Guérin, l’administrateur Éric Letendre, Anyeka Vergara de ROMAN/Appui Montérégie et l’administrateur Alexandre Comeau. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Sonia Lessard de ROMAN/Appui Montérégie, le député de Richelieu, Sylvain Rochon, la coordonnatrice, Chantal Guérin, l’administrateur Éric Letendre, Anyeka Vergara de ROMAN/Appui Montérégie et l’administrateur Alexandre Comeau. | TC Média - Sarah-Eve Charland

L’Association des Aidants naturels du Bas-Richelieu (AANBR) a développé deux nouveaux services depuis le début du mois d’avril grâce à un financement de 84 000$ offert par l’organisme ROMAN/Appui Montérégie.

Ce dernier a reçu cet argent par le biais d’une subvention du gouvernement du Québec. Il a choisi d’appuyer 15 projets en Montérégie, dont deux à Sorel-Tracy, totalisant plus de 2 M$. L’AANBR recevra le financement sur trois ans.

Premièrement, l’organisme compte déployer un plan de visibilité afin de rejoindre le plus grand nombre de personnes sur le territoire de la MRC Pierre-De Saurel. Pour le moment, l’organisme se compose de 106 membres, dont 80 aidants naturels actifs. Sur le territoire, on estime qu’il y a 6156 proches aidants.

« Quand on regarde les chiffres, on se rend compte que c’est minime. Même si on constate que de plus en plus de proches aidants se joignent à l’organisme, nous devons faire de la sensibilisation. Il faut être proactif. Il faut être sur le terrain », affirme la coordonnatrice, Chantal Guérin.

Un intervenant travaille trois jours par semaine. Le financement permettra de consolider ce service et d’offrir de l’intervention quatre jours par semaine.

Le deuxième projet consiste à offrir des répits atypiques. L’AANBR offre déjà des services de répit toutes les semaines aux membres. Grâce au financement, il pourra libérer des aidants naturels pour des besoins ponctuels. En tout, l’organisme a le financement pour 1040 heures de répit.

« Il faut leur montrer à prendre soin d’eux. Nous sommes convaincus que ces projets vont fonctionner et ce sont les aidants naturels de la région qui vont en bénéficier », conclut-elle.

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