Après avoir pris possession de l’usine le 1er avril 2021, les employés sont à pied d’œuvre depuis le 25 mai de la même année.
« Il faut réaliser que nous sommes partis d’une coquille vide et que nous avons monté cette usine avec très peu de financement, pas vraiment de connaissances dans ce domaine et des délais très serrés. Je suis fière de nous, je suis fière de nos travailleurs. Ce projet s’est concrétisé à coup d’effort, de créativité et d’essai-erreur », indique la directrice des opérations, Jessica Campeau.
En plus du recyclage des appareils ménagers réfrigérants, l’organisme sans but lucratif offre des services de déchiquetage de documents confidentiels, de recyclage de masques de procédure ainsi que des solutions aux entrepreneurs via des contrats de sous-traitance industrielle légère comme l’emballage et l’assemblage de divers produits ou pièces. Après 12 mois d’activités, l’Atelier a recyclé 220 200 masques de procédure et déchiqueté 10 400 kg de papier.
Martin Lavallée, directeur approvisionnement, logistique et entretien à l’Atelier, dresse un bilan positif de cette première année. « Je suis heureux d’où nous sommes rendus un an plus tard, confie-t-il. L’un de nos gros contrats, c’est le démantèlement des petits appareils réfrigérants. […] À nous seuls, nous avons détourné 3978 appareils de l’enfouissement! »
De plus, en partenariat avec quatre entreprises québécoises du Réseau interrégional de valorisation et de recyclage des appareils ménagers (RIVRA), l’Atelier a évité le rejet de 87 092 tonnes de gaz à effet de serre (GES).
Par ailleurs, l’Atelier obtiendra sous peu la norme environnementale ISO 14 001 qui propose un cadre que les entreprises peuvent appliquer pour mettre en place un système efficace de management environnemental. « Nous ne nous positionnons comme rien de moins que les leaders en environnement dans notre MRC », affirme Mme Campeau.
Un lieu de travail valorisant
Constituée sous la forme d’une entreprise d’économie sociale, la mission de l’Atelier est de créer un lieu de travail valorisant afin de permettre à des adultes avec limitations de réintégrer le marché du travail.
« Nous avons une vingtaine d’employés. […] Ils ont des limitations physiques, intellectuelles ou de santé mentale. Au quotidien, pour nous, ce sont de bons travailleurs », informe le directeur général, Mario Fortin.
Employé de l’Atelier– Centre de travail adapté depuis sa création, Maxime Godbout est heureux de contribuer à la protection de l’environnement à son travail. « J’aime travailler ici. C’est une belle mission. Venir travailler ici le matin, c’est comme retrouver sa famille », mentionne-t-il.