MĂŞme si l’Ă©quipe canadienne, dont elle fait partie, a terminĂ© la compĂ©tition en 8e position sur 14 pays dans l’Ă©preuve de la poursuite, la cycliste de 19 ans a pu prendre part Ă la course alors qu’elle s’attendait au dĂ©part Ă ĂŞtre rĂ©serviste.
« J’Ă©tais supposĂ©e ĂŞtre la cinquième coureuse au cas oĂą une cycliste se blesse, mais j’ai connu une bonne semaine de pratique avant la Coupe du monde, alors les entraĂ®neurs ont dĂ©cidĂ© de m’intĂ©grer aux quatre cyclistes. Je n’ai pris part qu’Ă une seule Ă©preuve, soit la poursuite, mais c’Ă©tait très enrichissant comme expĂ©rience », commente la ContrecĹ“uroise.
Dans la course en poursuite, les participantes devaient parcourir 4 km Ă relais ou ensemble. Les Canadiennes ont terminĂ© avec un temps de 4 minutes et 29 secondes. « Pour ma part, je suis meilleure Ă la fin et moins au dĂ©part. Comme il faut finir la course avec au moins trois coureuses, j’ai Ă©tĂ© sollicitĂ©e vers la fin », explique-t-elle.
Du vélo autour du monde
Il s’agissait d’une première expĂ©rience en Asie pour la jeune cycliste et reprĂ©sentante du Club les Dynamiks de ContrecĹ“ur. Depuis son adhĂ©sion Ă l’Ă©quipe canadienne, Laurie Jussaume s’est promenĂ©e d’un pays Ă un autre Ă plusieurs reprises. Au cours des dernières annĂ©es, elle s’est rendue au BĂ©larus, en Italie, au Mexique, Ă Hamilton (Canada), en Suisse, au Portugal, en Californie (États-Unis) et en Chine.
« Je vis un rĂŞve, soit de voyager Ă travers le monde et pratiquer mon sport favori. Je n’ai commencĂ© le vĂ©lo sur piste qu’il y a quatre ou cinq ans. Un moment donnĂ©, j’ai atteint un temps standard, puis tout a dĂ©boulĂ©. Je me sens privilĂ©giĂ©e de faire partie de l’Ă©quipe nationale », souligne-t-elle.
Même si elle aime la course sur piste, Laurie Jussaume continue de pratiquer le vélo sur route. Elle ne cache pas son intention de joindre une équipe professionnelle sous peu.
Des Jeux olympiques en 2024?
Ă€ Hong Kong, l’athlète contrecĹ“uroise a remarquĂ© que le niveau de compĂ©tition augmente de plus en plus en coupe du monde au fur et Ă mesure que les Jeux olympiques de 2020 approchent.
« Le niveau est vraiment plus fort, on le sent Ă un peu plus d’un an des Olympiques. C’est motivant pour une athlète comme moi, juste de m’asseoir et de regarder les autres s’affronter, j’apprends beaucoup », mentionne-t-elle, en ajoutant qu’elle a les Jeux olympiques de 2024 Ă Paris dans sa mire.