28 février 2020 - 10:02
Lavallée espère gagner la confiance de son nouvel entraîneur
Par: Sébastien Lacroix
Charles-Antoine Lavallée espère gagner sa place avec les Cataractes.
Photo gracieuseté - Cataractes de Shawinigan

Charles-Antoine Lavallée espère gagner sa place avec les Cataractes. Photo gracieuseté - Cataractes de Shawinigan

Échangé aux Cataractes tout juste avant la période des Fêtes, le gardien sorelois Charles-Antoine Lavallée admet qu’il n’a pas connu ses meilleurs moments depuis qu’il s’est amené à Shawinigan. Après une période d’adaptation, il retrouve tranquillement ses repères derrière une défensive qui est beaucoup moins hermétique que celle qu’il avait connue avec les Wildcats de Moncton.

« Ç’a été difficile au départ, mais depuis environ deux semaines, je suis redevenu le gardien que j’étais », souligne le jeune homme de 17 ans qui était considéré, avant la saison, comme un espoir de premier plan en vue du prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey.

« La structure défensive est différente, continue-t-il. À Moncton, les gars étaient plus expérimentés. J’avais moins de chances dangereuses, mais ça ne me dérange pas. Parce que j’aime recevoir des tirs. Ça me tient occupé pendant les matchs. »

Celui qui était derrière un vétéran de la trempe d’Olivier Rodrigue, avec les Wildcats de Moncton, voit maintenant plus d’action en partageant le filet avec Antoine Coulombe, un autre jeune de 17 ans, avec qui il a la chance de faire une compétition à l’interne. « Je joue chaque semaine. C’est pas mal moitié-moitié avec l’autre gardien, indique Charles-Antoine Lavallée. Tandis qu’à Moncton, c’était une fois aux quatre matchs. »

Charles-Antoine Lavallée aura également la chance de se faire valoir auprès de l’ancien numéro 32 des Canadiens de Montréal, Gordie Dwyer qui a pris la barre des Cataractes, la semaine dernière. Celui qui a déjà dirigé les Islanders de Charlottetown connaissait déjà le gardien de Sorel-Tracy.

« Il connaissait bien les entraîneurs qui étaient à Moncton dans les deux dernières années. Il savait qui j’étais et il était content de pouvoir m’avoir comme gardien. Il disait qu’il allait me donner mes chances et qu’il allait me faire garder le filet si je joue bien. Le coach d’avant [Daniel Renaud] connaissait plus l’autre [Antoine Coulombe] que moi, mais si on repart à zéro, je pense que j’ai plus de chances de gagner ma place. »

Pour l’instant, il ne sait pas s’il fera partie des plans des Cataractes à long terme. S’il s’attendait à être échangé avant les Fêtes, parce que les Wildcats visent les grands honneurs, il croit qu’il faudra attendre le prochain repêchage avant d’être fixé.

D’ici là, il savoure pleinement son expérience à Shawinigan à une heure et demie de route de Sorel-Tracy. « C’est près de chez nous. Je peux voir ma famille, se réjouit-il. Chaque fois que je joue, ils viennent me voir. Tandis qu’à Moncton, ils venaient environ une fois par trois mois. C’est sûr que c’est le fun. »

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