Appelée à commenter ses actions bénévoles sportives, Josée Benoit n’est pas passée par quatre chemins pour expliquer ses ambitions. « Je suis passionnée par ce sport », laisse-t-elle tomber avec honnêteté.
Depuis cinq ans, elle préside la LRMBR, en plus d’entraîner l’équipe de basketball de sa fille, les Polypus juvéniles. « Ma fille a commencé à jouer en quatrième année et elle a continué. De mon côté, je poursuis parce que j’ai développé une passion pour le basketball chez les jeunes et également pour la gestion de la ligue », explique-t-elle.
En tant que présidente de la LRMBR, Josée Benoit s’occupe de 10 équipes récréatives et trois formations compétitives (Sonic), qui jouent hors de la région. Les joueurs sont âgés de 7 et 12 ans.
Pour ce faire, elle compte sur un conseil d’administration de sept personnes. « On a même développé des comités cette année pour avoir de l’aide supplémentaire », fait savoir Mme Benoit.
Une ligue en pleine expansion
Cette aide supplémentaire est devenue nécessaire puisque la Ligue gagne en popularité depuis l’arrivée en poste de Josée Benoit en 2020. « Dès mon entrée en poste, j’avais la volonté de valoriser la Ligue. Et depuis, elle gagne en popularité. Nous avons environ 180 inscriptions par année, ce qui est très bon. Toutefois, faire connaître le mini-basket, c’est un défi constant », soutient Mme Benoit.
Actuellement, la présidente tente de réunir suffisamment de jeunes filles pour lancer une ligue féminine. « Mon souhait est que dans trois ou quatre ans, nous ayons attiré assez de filles pour lancer ça. Mais ça demeure un autre gros défi », soutient-elle.
D’ici là, Josée Benoit et le conseil d’administration devront identifier de nouveaux plateaux sportifs où les jeunes basketteurs pourront jouer et s’entraîner. « Un jour, on va manquer de terrains. Pour l’instant, on s’entraîne dans des gymnases d’écoles primaires. On loue ceux des écoles Maria-Goretti, Saint-Gabriel-Lalement et Au Petit Bois », mentionne Josée Benoit.
Fière de chemin parcouru depuis 2020, elle souhaite multiplier ses efforts encore de nombreuses à années pour démocratiser davantage le mini-basket dans la région. « Dans deux ans, je vais entraîner les benjamins pour m’assurer que les Polypus aient de la relève. C’est important de mettre les efforts et de s’impliquer en faisant du bénévolat parce que les jeunes sont heureux dans le sport. On doit les garder dans les gymnases et les tenir loin des écrans. La Ligue est parfaite pour faire connaître un sport trop souvent oublié », conclut Josée Benoit avec passion.