3 novembre 2025 - 11:13
Le Biophare présentera une nouvelle exposition permanente dès janvier
Par : Stéphane Fortier

Un petit clind'œil de la future exposition Confluence. Photo gracieuseté

Depuis 30 ans, le Biophare présente des expositions dont les Sorelois peuvent être fiers et celle qui est prévue pour la mi-janvier démontrera une fois de plus tout le travail et l’ingéniosité dont a fait preuve l’équipe du musée.

Cette exposition, qui sera intitulée Confluence, mettra en valeur le patrimoine naturel et humain où différents sujets seront abordés. « Nous voulions souligner le 30e anniversaire du Biophare de la meilleure des façons, soit en investissant dans une nouvelle exposition permanente », indique la directrice générale, Anne-Marie Dulude.

« Les gens seront très surpris et auront l’impression de marcher sur l’eau. Ce sera une exposition immersive à l’intérieur de laquelle nous allons traiter de sujets qui ne l’étaient pas dans les expositions précédentes avec tables interactives, écrans tactiles et plusieurs entrevues filmées », révèle Mme Dulude, qui ne veut pas trop en dire afin de garder le suspense.

Chose certaine, l’eau revêt toujours une grande importance. « Elle a marqué notre histoire, comme l’industrie maritime, la navigation, la présence autochtone avec la chasse et la pêche. Il sera donc question d’histoire par le biais de l’archéologie. Certains sujets particuliers seront traités plus en profondeur », dévoile-t-elle.

L’équipe du Biophare y a mis sa couleur habituelle, forte de la grande expertise qu’elle a développée au fil des années. « On a vraiment tout fait nous-mêmes. Les Sorelois peuvent être fiers de tout le travail accompli ici », croit fermement la directrice générale, qui fait remarquer que le Biophare se veut une référence pour d’autres expositions au Québec.

Pour la collectivité 

L’investissement pour cette exposition est important. On parle d’une valeur de 1 M$. Le Biophare a obtenu une aide financière de près de 400 000 $ à la suite d’un appel de projets du ministère de la Culture et des communications et d’une demande provenant du musée.

« Cela a impliqué beaucoup de travail d’aller chercher des sous. Cela a pris trois demandes pour obtenir de l’aide financière. Ce projet a demandé du temps et de la recherche pour ce projet de grande valeur qui profitera à toute la collectivité soreloise et à notre culture locale », conclut Anne-Marie Dulude, en remerciant tous les partenaires pour leur soutien financier.

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