Le député sortant dans Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon et l’ancien premier ministre, Bernard Landry, étaient présents lors de la conférence de presse, ce matin, afin de soutenir M. Barsalou Duval.
« Pour demeurer compétitif, le port de Montréal a aussi besoin d’investissements. Les ports ailleurs sont de plus en plus efficaces. Même si le gouvernement provincial a tout pris en charge, le gouvernement fédéral devra s’impliquer », affirme le candidat.
Le gouvernement fédéral a mis sur pied un Fonds pour les portes d’entrée et les passages frontaliers en 2007. Ce dernier se terminera en 2018. À ce jour, 2,2% du fonds a été investi au Québec.
« Notre juste part, on doit l’avoir. Les fonds sont disponibles. M. Barsalou Duval a mis ce dossier au sommet de ses priorités. C’est une excellente nouvelle pour la région », a ajouté M. Plamondon.
Même si le gouvernement du Québec a pris en charge ce dossier, M. Barsalou Duval est certain que le gouvernement fédéral peut mettre en place des actions afin de soutenir le financement de ce projet.
« Le fédéral peut aider financièrement le port de Montréal ou le gouvernement du Québec dans sa volonté d’avancer dans ce projet-là. Au niveau de la logistique, ça va prendre un système ferroviaire plus adapté et plus performant que ce qu’on a en ce moment. C’est surtout à ce niveau-là que le fédéral peut jouer un rôle important. »
Le candidat souhaite aussi se pencher sur l’idée d’implanter une zone franche, c’est-à-dire une zone présentant des avantages fiscaux, à Contrecœur afin d’inciter les commerçants internationaux à utiliser les services de la région.