C’est notamment au chapitre de la gestion des matières résiduelles que la MRC avait un important surplus provenant notamment des redevances versées par Québec en regard du tonnage des déchets recyclables produits, a expliqué le préfet Gilles Salvas.

De plus, la MRC avait mis de l’argent de côté pour l’implantation d’un écocentre dont la mise en fonction est en cours à moindre prix que celui qu’elle d’abord estimé.

Enfin, elle avait aussi mis en réserve certaines sommes, advenant le cas où la poursuite de 22 M$ de SDD Conporec contre elle pour « expropriation déguisée » se solderait par une compensation à verser à l’entreprise. Ce qui ne fut pas le cas, la cause se terminant par un règlement à l’amiable.

Ainsi a-t-elle pu puiser dans ce surplus, chose qu’elle répétera au cours des quatre prochaines années. Cela lui permet d’enregistrer une baisse de 28,4% des dépenses à ce poste.

Ainsi exigera-t-elle 96,88$ par porte aux citoyens de huit municipalités membres de ce service depuis le début, 115,44$ à trois autres joignant plus tard le groupe et 155,90$ à Sainte-Victoire-de-Sorel qui a tout récemment adhéré au service régional. « Des coûts qui diminuent de beaucoup pour nos contribuables », remarque son maire, Jean-François Villiard.

Reste que ce traitement des matières résiduelles lui coûtera plus cher cette année à cause de l’achat des bacs bruns qu’elle doit défrayer.

Des revenus divers

La MRC peut compter sur des revenus provenant de diverses sources. Les principales sont:

Des dépenses en hausse

La hausse des dépenses semble importante, a reconnu la directrice du service des finances, Josée Bergeron, mais une grande partie est compensée par la réception de subventions et des affectations pour les réaliser.

À noter que la MRC soutiendra du même montant que l’an dernier le CLD et le développement social. L’Office de tourisme verra le sien augmenter légèrement pour l’aider à financer son plan de mise en marché.