« Le but est de donner une visibilité internationale à notre région, explique David Plasse. C’est internationaliser notre ville, se désenclaver et finalement profiter de la mondialisation. »
La mission était organisée par les Armateurs du Saint-Laurent, un regroupement d’acteurs stratégiques économiques issus de plusieurs endroits du Québec. « Ce sont des gens qui opèrent des navires qui viennent à Sorel[-Tracy] des centaines de fois par année. On crée des liens avec ces gens-là », indique M. Plasse.
Durant cinq journées, la délégation a multiplié les rencontres pour favoriser le développement maritime. Une mise à jour des dossiers en cours a été faite avec le conseiller d’Investissement Québec à Paris. Une rencontre avec les Armateurs de France a aussi eu lieu pour échanger sur les possibilités de commerces.
« En quelques jours, j’ai pu solidifier les relations bâties dans les 24 derniers mois. J’ai relancé les opportunités pour le développement naval avec l’Europe. La région de Sorel-Tracy était attendue. Nous avons été les bienvenus à toutes les rencontres », détaille David Plasse.
Ce dernier a d’ailleurs renoué certains liens avec des représentants d’entreprises qu’il avait connus en mai 2023 dans le cadre de la mission économique sous l’impulsion de l’Association des fournisseurs du Chantier maritime Davie Canada. « On a pu relancer les dossiers du plan naval », informe-t-il. Ces discussions ont notamment eu lieu à Marseille lors du Salon Euromaritime.
Questionné concernant de possibles entreprises françaises qui s’installeraient dans la région ou qui établiraient des activités commerciales avec des entreprises d’ici, le directeur général est demeuré avare de commentaires. « Malheureusement, il y a un grand volet confidentiel, soutient David Plasse. Les discussions avancent, mais c’est un plan qui va se déployer sur 36 à 48 mois. Il ne faudrait pas que les gens s’attendent à de l’instantanéité. »
Tisser des liens en Belgique
La délégation québécoise s’est aussi rendue en Belgique où une rencontre s’est déroulée avec la Délégation du Québec en Belgique. Les membres ont profité de l’occasion pour aborder de possibles échanges commerciaux.
Le périple s’est terminé avec une visite du port d’Anvers au côté des Armateurs de Belgique. Une visite qui a grandement plu au directeur général de DÉPS, alors que ce port est le second plus important en Europe.
Finalement, David Plasse souligne que cette expédition lui a permis de mettre en valeur les installations portuaires de la région ainsi que la Réserve mondiale de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, notamment à la Commission européenne. « L’industrie maritime va se diriger vers la décarbonisation, alors de notre côté, c’est la preuve qu’on tient à notre biologie écologique. Ç’a été très bien perçu par les Européens », conclut-il.
