M. Martel avait su obtenir de son chef René Lévesque, en 1981, la création du cégep régional autonome.
C’est en présence de son épouse, Claire Ménard, et de deux de leurs cinq enfants, Alexandre et Catherine, que la directrice générale du collège, Fabienne Desroches, a dévoilé une plaque commémorative rappelant qui était M. Martel.
« Nous voulons perpétuer son implication morale et politique ainsi que saluer en lui l’homme de parole qu’il était, fier de ses enfants qui ont tous fréquenté notre cégep. Visionnaire, il a vite vu l’importance pour la région d’y former une main-d’œuvre qualifiée, mais aussi une façon de retenir les jeunes ici. »
Le député Sylvain Rochon a renchéri, rappelant que M. Martel a laissé ce cégep en héritage. Il admirait particulièrement chez lui cette facilité de se placer au-dessus de toute partisanerie.
Mme Ménard a rappelé que derrière une coupure de ruban, se cache tout le véritable travail du député, « dont celui de défoncer les portes et les préjugés à l’égard de projets qu’il peut terminer, imaginer ou initier. »
C’est le conseil d’administration du cégep qui a validé avec la famille et le député Rochon sa décision de rendre cet hommage à M. Martel, qui, pharmacien de profession, était aussi préoccupé de santé.
Parallèlement, M. Rochon a révélé que la Commission de toponymie du Québec n’avait pas encore répondu à la demande d’une pétition émanant du comté de Richelieu de renommer le Pont Sorel-Tracy, Pont Maurice-Martel.