11 octobre 2016 - 00:00
Le Centre animalier Pierre-De Saurel au petit écran
Par: Julie Lambert
Les employés du Centre animalier Pierre-De Saurel, dont sa directrice générale Karine Marcotte (au centre), seront les vedettes de l’émission Refuge animal au printemps prochain. | Photo: Gracieuseté

Les employés du Centre animalier Pierre-De Saurel, dont sa directrice générale Karine Marcotte (au centre), seront les vedettes de l’émission Refuge animal au printemps prochain. | Photo: Gracieuseté

Les différentes étapes menant à l’adoption d’un animal abandonné ou errant par l’équipe du Centre animalier Pierre-De Saurel (CAPS) seront suivies par l’émission Refuge animal diffusée ce printemps à TVA.

Une première saison de cette émission a été présentée au printemps dernier. Dans cette émission, l’équipe de tournage suit les employés d’un refuge et à chaque épisode, on y raconte l’histoire d’un animal recueilli.

L’humoriste Stéphane Fallu est l’animateur de ce programme télévisé qui vise à faire entrer les spectateurs dans cet univers afin qu’ils comprennent le vrai travail des employés du refuge et de leurs efforts pour sauver la vie d’animaux.

Après avoir tourné aux Services Animaliers de la Rive-Sud à Boucherville, l’équipe de réalisation a choisi le Centre animalier Pierre-De Saurel pour sa nouvelle saison, mentionne la porte-parole de la boîte de production Trio orange, Claudia Clément.

L’histoire de l’instigatrice du refuge, Karine Marcotte, et aussi les réalités vécues par les centres situés en région étaient les éléments qui ont fait pencher la balance en faveur du CAPS, explique-t-elle.

« Le centre de Boucherville était très gros, très neuf et avait de plus gros moyens. On voulait faire connaître un peu plus ce qui se vivait dans les régions où c’est différent. L’équipe a été très touchée par l’histoire de Karine qui a monté ce projet à bout de bras il y a plus d’un an et demi. On a rencontré plusieurs centres, mais cette histoire est sortie du lot », souligne Mme Clément.

Rappelons que le CAPS a ouvert ses portes officiellement en janvier 2015 grâce à l’initiative d’une citoyenne, Karine Marcotte, qui en est maintenant la directrice générale.

Tout avait débuté par la création d’une page Facebook intitulée « Animaux perdus/trouvés Sorel-Tracy ». Mme Marcotte voulait à ce moment remédier au problème de prise en charge d’animaux errants.

Le tournage est une belle façon de promouvoir le travail des employés du CAPS, mais aussi sa mission, pense Mme Marcotte.

« On est très content de pouvoir vivre cette expérience. Il a fallu s’adapter à l’équipe de tournage. Dans l’ensemble, ce n’était pas compliqué puisqu’ils ont filmé notre travail au quotidien. Cela n’a rien changé à nos tâches », raconte la directrice générale.

Elle est certaine que cette expérience aura une incidence sur le CAPS lors de la diffusion de l’émission. « Ça provoquera certainement des adoptions et de la visibilité pour l’organisme au cours des prochains mois. On espère que cela facilitera la recherche de familles pour les animaux. »

Dès le printemps 2017

La population à travers la province pourra suivre les efforts de son équipe au cours de dix épisodes qui seront diffusés dès le mois d’avril 2017. Le tournage est débuté depuis la fin septembre dans les locaux du refuge et se poursuivra jusqu’au mois de novembre.

Quelques petits changements seront perceptibles pour les spectateurs, croit la porte-parole de l’émission.

« On remarque que les employés font plus de choses que dans les gros centres où ils ont plus cantonnés dans un rôle. Stéphane rentrera vite dans l’action. Il patrouillera avec Karine et le contrôleur animalier, fera quelques petites rénovations et dirigera même les adoptions et les abandons », décrit-elle.

Le tournage est une belle façon de promouvoir le travail des employés du CAPS, mais aussi sa mission, pense Mme Marcotte.

« On est très content de pouvoir vivre cette expérience. Il a fallu s’adapter à l’équipe de tournage. Dans l’ensemble, ce n’était pas compliqué puisqu’ils ont filmé notre travail au quotidien. Cela n’a rien changé à nos tâches », raconte la directrice générale.

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