Questionné sur les enjeux de la prochaine campagne électorale, M. Blanchet croit, comme M. Plamondon, que l’environnement sera un sujet important.
« J’aimerais que le Québec se mette à réfléchir sur comment il pourrait utiliser ses centres de recherches, ses PME, sa singularité dans le monde agricole, ses ressources naturelles beaucoup plus diversifiées que ce que l’on retrouve dans l’Ouest canadien et son énergie propre pour développer un modèle économique de création de richesses pour nos régions qui ne se fait pas sur le dos de l’environnement », a-t-il souligné.
Cependant, pour le chef du BQ, le meilleur moyen pour le Québec de faire des gains clairs et mesurables, c’est d’avoir la balance du pouvoir.
« Si on a le nombre nécessaire (de députés), on va être capable de forcer des décisions d’Ottawa dans le sens des intérêts des Québec. La configuration politique actuelle fait que tout est possible », a-t-il indiqué.
Il espère doubler le nombre de députés bloquiste à la Chambre des communes à Ottawa, en octobre prochain.
M. Blanchet a également souligné l’importance de M. Plamondon dans sa décision de devenir chef du parti.
« Sans Louis, ça n’aurait pas été possible. J’y avais déjà réfléchi et lorsque ma réflexion s’est intensifiée, je l’ai rencontré. Honnêtement, l’élan nationaliste pour le Québec est très fort présentement, je crois que c’est notre chance », affirme-t-il.
M. Blanchet se promènera un peu partout au Québec, tout au long de l’été.