Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, a affirmé au Sorel-Tracy Magazine que, selon ses informations, la construction serait déléguée à une usine indienne. Il a déposé une motion le 27 mars à l’Assemblée nationale afin de demander à la Caisse de dépôt et placement de rendre publiques les ententes secrètes du REM.
Le député de Richelieu, Sylvain Rochon, assure que le Parti québécois milite activement pour faire reconnaître le savoir-faire de la région.
« C’est un gâchis total. On poursuit notre combat afin d’exiger que 25% du projet soit réalisé en achat local. On veut que le REM ait des obligations de fabriquer ici au Québec afin de maintenir nos emplois », affirme M. Rochon.
Dans une entrevue à TVA Nouvelles, le président du Syndicat des travailleurs d’Alstom, Kévin Leroux, s’inquiète pour les emplois dans la région. « On se croise les doigts pour conserver nos emplois. À date, on n’en sait pas plus. »
Le REM est un projet de train de banlieue de 6,3 milliards de dollars piloté par la Caisse de dépôt, financé par le gouvernement provincial et fédéral, ainsi que par Hydro-Québec. Alstom fait partie du consortium ayant obtenu le contrat de construction.
Le REM consiste à une ligne de la rive nord, à Deux-Montagnes, à la rive suD, à Brossard, en passant par l’île de Montréal. Les travaux devraient commencer en avril 2018 et se terminer en 2021.