L’homme est disparu en mer en 1997 durant le Vendée Globe, une course à la voile, autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Emma Roufs présente le pèlerinage de son père au Cap Horn caméra à la main à l’aide d’archives personnelles et son passé en tête.
Le court métrage montre ses réflexions sur ce deuil inévitable, sur la mémoire qui est indéniablement marquée par la présence de l’absence et ainsi, sur la vie qui suit naturellement son cours.
L’essai documentaire est la suite du documentaire Gerry Roufs, toujours vivant portant sur la vie du navigateur qui a été diffusé sur les ondes de Radio-Canada cet hiver. Le titre Atalaya signifie tour de guet en espagnol. C’est aussi le nom des îles chiliennes où ont été retrouvés en 1998 les débris du bateau de Gerry Roufs. Sa conjointe Michèle Cartier, originaire de la région de Sorel-Tracy, a également utilisé ce mot lors de son récit qui retrace la recherche qu’elle entreprendra pour le retrouver.
Le court métrage dure 18 minutes 22 secondes. Basée à Montréal et Berlin, la cinéaste s’investit dans la diffusion et la promotion des pratiques cinématographiques expérimentales par le biais des organismes Visions et La lumière collective. Elle sera présente lors de la diffusion d’Atalaya au Gib Fest.